C'est une sorte de transe qui nous anime parfois.
Celle-ci fut forte et intense, palpable et jouissive.
Effrayante.
De retour de ballade, je l'ai relu.
Indescriptible comme je ne me souvenais plus de mes propres mots,
Comment ceux-ci m'ont sauvé, exorcisé.
Et j'ai souris tout du long.
Pas pour me moquer,
Pas pour cacher ma gène,
Pas à contre-coeur.
Je ne supprimerai jamais cet article, pour la simple et bonne raison que c'est le plus grand, le plus fou et le plus fort qu'il ne m'ai jamais été donné d'écrire.
Le meilleur aussi, sans l'ombre d'un doute.
Alors pour calmer quelques coeurs qui battent encore un peu vite,
Il me vient cette anecdote qui n'a rien d'anodine.
Pauline - qui ne manquera sûrement pas de lire ces mots quand elle le pourra,
Avait il y a un peu plus d'un an pour mission de retoucher mon avatar Cowblog,.
Elle avait placé sous le mur à ma gauche la phrase suivante :
"La vie ça peut juste être ça"
A l'époque j'avais refusé l'idée :
Pas mon trip, on voit rien, ch'uis pas un baboss et qu'en sais-je.
Sauf que Pauline, elle avait flairé un coup, peut-être sans le savoir.
Oui, la vie ça peut juste être s'adosser contre un mur, les mains dans les poches, les cheveux gras et honteusement courts, le visage boutonneux, tirant une tête que tout zoom vous déconseillera,
Terriblement cliché même,
S'en foutant d'être beau ou pas,
Au poignet une chaîne qui passera d'un bras à l'autre pour recueillir les perles que chaque princesse versera dessus pour ensuite revenir claquer contre le bois d'un violoncelle, qui plus qu'un instrument, deviendra un partenaire qui vit et chante avec vous.
Faire ce qu'on peut, rester humain, et accrocher le maximum de sourires sur la sale gueule de ses camarades après y avoir léché leurs larmes.
Je crois que "vivre" sous-entend "pour les autres",
Et qu'en bas du papier ou j'aurais pu marquer cette connerie, j'aurais ajouté en petit, écrit très rond,
"Et pour soi".
Ca n'a aucun sens ?
Plus rien n'aura donc de sens.
Ouais, vivre, c'est aussi boire, se défoncer, rire bêtement et un jour ou l'autre, partir.
Vivre, c'est peut-être juste regarder de biais, loin, et pas à ses pieds.
Alors j'suis sorti dans la rue, j'ai marché jusqu'aux Bancs des Souvenirs et j'ai vécu.
Pas longtemps, quelques minutes.
Et si on les savoure, quelques minutes,
C'est bien suffisant pour vivre.
Sur le retour, côte à côte, le silence et moi.
Il m'a confié qu'il se trouvait trop souvent interrompu, que ça l'rendait mélancolique des jours sereins.
Alors j'lui ai souris.
Et juste par ce sourire, il a compris que je ferai tout pour lui remonter le moral à l'avenir.
Alors aujourd'hui j'écris, j'enlace j'embrasse et je regarde,
Les yeux au loin.
Honoré, le silence est revenu,
Et il s'est réinstallé en moi.
Merci.
Celle-ci fut forte et intense, palpable et jouissive.
Effrayante.
De retour de ballade, je l'ai relu.
Indescriptible comme je ne me souvenais plus de mes propres mots,
Comment ceux-ci m'ont sauvé, exorcisé.
Et j'ai souris tout du long.
Pas pour me moquer,
Pas pour cacher ma gène,
Pas à contre-coeur.
Je ne supprimerai jamais cet article, pour la simple et bonne raison que c'est le plus grand, le plus fou et le plus fort qu'il ne m'ai jamais été donné d'écrire.
Le meilleur aussi, sans l'ombre d'un doute.
Alors pour calmer quelques coeurs qui battent encore un peu vite,
Il me vient cette anecdote qui n'a rien d'anodine.
Pauline - qui ne manquera sûrement pas de lire ces mots quand elle le pourra,
Avait il y a un peu plus d'un an pour mission de retoucher mon avatar Cowblog,.
Elle avait placé sous le mur à ma gauche la phrase suivante :
"La vie ça peut juste être ça"
A l'époque j'avais refusé l'idée :
Pas mon trip, on voit rien, ch'uis pas un baboss et qu'en sais-je.
Sauf que Pauline, elle avait flairé un coup, peut-être sans le savoir.
Oui, la vie ça peut juste être s'adosser contre un mur, les mains dans les poches, les cheveux gras et honteusement courts, le visage boutonneux, tirant une tête que tout zoom vous déconseillera,
Terriblement cliché même,
S'en foutant d'être beau ou pas,
Au poignet une chaîne qui passera d'un bras à l'autre pour recueillir les perles que chaque princesse versera dessus pour ensuite revenir claquer contre le bois d'un violoncelle, qui plus qu'un instrument, deviendra un partenaire qui vit et chante avec vous.
Faire ce qu'on peut, rester humain, et accrocher le maximum de sourires sur la sale gueule de ses camarades après y avoir léché leurs larmes.
Je crois que "vivre" sous-entend "pour les autres",
Et qu'en bas du papier ou j'aurais pu marquer cette connerie, j'aurais ajouté en petit, écrit très rond,
"Et pour soi".
Ca n'a aucun sens ?
Plus rien n'aura donc de sens.
Ouais, vivre, c'est aussi boire, se défoncer, rire bêtement et un jour ou l'autre, partir.
Vivre, c'est peut-être juste regarder de biais, loin, et pas à ses pieds.
Alors j'suis sorti dans la rue, j'ai marché jusqu'aux Bancs des Souvenirs et j'ai vécu.
Pas longtemps, quelques minutes.
Et si on les savoure, quelques minutes,
C'est bien suffisant pour vivre.
Sur le retour, côte à côte, le silence et moi.
Il m'a confié qu'il se trouvait trop souvent interrompu, que ça l'rendait mélancolique des jours sereins.
Alors j'lui ai souris.
Et juste par ce sourire, il a compris que je ferai tout pour lui remonter le moral à l'avenir.
Alors aujourd'hui j'écris, j'enlace j'embrasse et je regarde,
Les yeux au loin.
Honoré, le silence est revenu,
Et il s'est réinstallé en moi.
Merci.