Mardi 13 novembre 2007 à 22:32

* Qu'est-ce qu'un dialogue ?

Un dialogue doit réunir minimum deux personnes qui :
-se connaîssent,
-s'aiment bien,
-ont du temps devant elles,
- ont des choses à dire,
- jouent de la cornemuse ou du cor anglais,
ou non.

Chacun est en mesure de mener un dialogue.
Un roux devrait même y'arriver, ça s'est déjà vu.
Une fois,
Y'a longtemps,
Je crois.

Qu'est-ce qu'un dialogue donc disais-je ?

Un dialogue, ce n'est rien d'autre qu'un monologue successif.
L'un des deux protagonnistes débite pendant un labs de temps plus ou moins court,
Ses soucis/joies/idées/potins/aventures actuelles à l'autre, qui hochera la tête en marmonant quelques "moui, oh, nan ?, ouch, hmm, j'peux t'prendre une clope ?".
En réalité, le récepteur des informations, derrière un nuage de fumée émergeant de la clope qu'il vous a taxé, n'attend qu'une brêche dans votre discours pour caser quelque chose qui ramène la conversation à lui.
Ainsi commence la deuxième phase, reprenez depuis le début en inversant les rôles, etc etc.
Je ne vous donne même pas d'exemple parce qu'avec un peu d'honnêteté et de réflexion, chacun de nous s'y reconnaîtra.
Ce qui fait que nous sommes condamnés à mener des bouts de réflexions orales, bien souvent innachevées.
Ceci expliquerait peut-être le succès de l'écriture confidente (journaux intimes, lettres, blogs...)
Rares sont les personnes qui ne sont pas régies par ce qui précède.
A vrai dire je ne crois pas en connaître.
Je pense que nous sommes tous plus ou moins menés par notre narcissisme, ou peut-être juste par le besoin de se sentir reconnu dans une société qui nous rejette ?
Muahahah,
A suivre. *

Mercredi 24 octobre 2007 à 23:24

* "[Je suis] un être indélicat, égoïste et vulgaire. [Elle] ajouterais même presque méchant. "

Ces mots, plutôt que de me blesser, à vrai dire me rassurent, je l'avoue.
Je ne nie pas mon étonnement, venant d'un être que je m'évertuais à protéger verbalement l'après-midi même,
Mais ils sont une bonne façon d'affirmer tout fort ce que beaucoup pensent tout bas.
Pas de merci, juste un bravo pour le déclic.
Je suis également un rustre car non, je ne peux pas comprendre que certains mots puissent faire mal.
Je pense juste que chaque mot peut-être interprété différement.
A chacun de trouver la signification qui lui plait.

Je dois dire que ça fait tout drôle de recevoir ça, que j'ai dû relire par deux fois le message et vérifier l'expéditeur.
Mais surtout plus que les mots, le mot m'effraie, par récurrence : Pourquoi ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Ceux qui me connaissent un minimum, qui il fut un temps écoutèrent ce que j'avais à dire savent que "pourquoi" n'est pas courant à mon vocabulaire en terme de réflexion constante.
[Il est fort probable que ceux qui me connaissent un minimum ne sachent même pas cela, car partout où j'ai tenté d'exprimer cette idée, je ne reçus qu'incompréhension et inertie de l'esprit]
Non je parle là du "pourquoi" solo, celui qui revient régulièrement depuis quelques mois,
Celui qui me manque, qui me fit perdre en peu de temps beaucoup de monde,
Celui que je ne possède pas encore aujourd'hui pour certains cas.
Mais ceci est une parenthèse parmi d'autres.

A l'heure où j'ai reçu ces mots donc, le "pourquoi" s'est reformé lentement.
Non, pas celle-là, pas cette fois.
Alors j'ai quand même appelé ["Et au cas où tu aurais l'intention de m'appeler, je ne décrocherai pas."] pour laisser un message, parce que je suis têtu dans les choses qui se soustraient à ma pensée.
J'aime à avoir le contrôle.
Si celui-ci m'échappe, le résultat, vous le connaissez Mesdemoiselles.

J'ai aussi écrit, parce que c'est encore ma plume qui me satisfait au mieux.
J'ai eu ma réponse un paquet de minutes plus tard, j'ai eu mon "pourquoi".
Un "pourquoi" bien amer, signifiant sûrement la remise en cause d'un règne humoristique vieux de quelques années seulement.
Rien à voir avec toutes les autres alors.

Je puis blesser par une série de mots mal ajustés donc, même quand mon intention est exactement le contraire.
Ca s'est déjà vu il y a peu.
Qui blâmer ?
Un peu vous, un peu moi sûrement.
On pourrait dire si ça vous rassure qu'on est trop différents pour bien co-exister.
Un peu facile, mais vous préférez la facilité n'est-ce pas ?
Moi aussi en un sens.

Je ne m'excuserai pas, tel que je m'évertue à l'expliquer à Prisca depuis quelques minutes [c'est drôle comme certaines situations incitent certaines personnes à communiquer],
Parce que ce ne sont pas mes préceptes que de m'excuser.
Ne perdez malgré tout pas à l'esprit que je protège à ma façon les gens qui me tiennent à coeur.

L'être indélicat, égoïste et vulgaire voire méchant que je suis se réjouit bien que les choses soient claires :
Plus d'excuses, vous savez quoi je suis.
Ou à peu près. *



Lundi 8 octobre 2007 à 23:11

* Marche, baisse la tête.
Combat le vide.
C'est l'histoire, vous vous souvenez ?
Et bien c'est l'histoire d'un homme qui n'a plus rien ce soir, que ses propres songes.
Entrer dans un monde, depuis quelques temps,
Trouver son bonheur dans chacune des petites choses,
S'apercevoir que face à son propre-contentement,
Il n'y a qu'un amas de gens qui semblent s'evertuer à combattre celà.

"Camille a dit "L'amour c'est de la violence gratuite"
On pourrait penser que c'est de la violence propre à l'aimant,
Chacun son business et démerdes toi,
A quoi vous sert ce sentiment ?
A vous sentir mal, démunis, pauvres face à l'absence d'un être, voire à son départ (également un bien être intense lors de la présence de l'autre ! me répondrez vous sans doute ? savourez bien votre présence entourée de petits coeurs, elle doit prendre son bus dans douze minutes),
Mais cela ne s'arrête pas là.
On se trompe : cette notion de merde apparaît même face à ceux qui s'évertuent à la combattre,
Ainsi pourra-t-elle aisément détruire une union "semi-athée",
Par la force exercée sur un des deux protagonistes,
Et cela des mois plus tard.
Quelle force, quelle magnificiance,
Quelle connerie, quelle désuétude."

Ne plus pouvoir même communiquer est une mort miniature,
Mon comportement nous a amené au suicide des sens ?
Si tu veux, si cela peut te mettre le sourire quand tu raconteras ce magnifique revirement de situation à tes copines pendant que je m'enfilerai plus d'alcool que de raison.
Je ne regretterais jamais mon action,
Car ce que je fais est juste, au moment ou je le fait.
Quel que soit mon état ou mon état d'esprit, chacune de mes actions sont régies par mon bon-sens.
Et c'est bien peu d'humilité que d'avouer cela.
Mais il est incertain que quiconque ne saisisse qu'une poussière de mon propos,
Car il est né d'un cerveau développé à son rythme, sans être poussé à la précipitation.
La plume est Maîtresse.

D'une sphère à l'autre, on peux passer du bonheur miniature à la prise de conscience de la vanité de l'état d'esprit précédent, puis au monde de l'alcool directeur d'une nouvelle sphère, celle de l'évasion, ou de l'enfermement peut-être ?
J'ai visité les deux premières sphères, mis un pied dans la troisième et attends de découvrir la dernière.
Avec l'impatience flagrante de vous laisser à votre marché noir, vous laisser vous cracher au visage et vous bouffer les ongles de pieds quand vos doigts ne ressembleront plus qu'à des moignons informes.

Je suis tellement renfermé sur moi-même que pour un peu, je ne pourrais presque plus ouvrir les yeux sur les valeurs que je m'évertue à sauvegarder : la sincérité, la simplicité, la jouissance du peu.

Le portable vibre, il est 22H57, mon interlocutrice n'a rien compris à ma façon de penser, a déformé les - rares - mots qui se voulaient suaves,
S'enferme à son tour dans des valeurs qui l'ont blessée.
Je parlais à l'instant de la sincérité ?
"C'est ma faute de A à Z, si cela peut te libérer de me l'entendre écrire,
Mais garde à l'esprit que chacune de mes actions se sont déroulées comme je le semblais bon,
Et que non, je ne regrette rien."

Comme pour une maladie quelconque, le coup de blues se soigne sans autre médicament que la nicotine et l'alcool, peut-être même (mais là je m'égare) l'écriture, qui sait ?

Je ne trouverais certes pas mieux que ce que j'ai eu,
Je savourerais alors les instants passés.
Je n'ai pas demandé grand chose ces derniers temps, des petits rien, accessibles à tous, mais l'humain est tellement déterminé - à force de douleur - à subir le plus, qu'il ne s'entend plus chuchoter le moins.

"La parole est très vite démodée, il lui suffit de deux jours pour ne plus avoir de sens"



J'ai retrouvé ça dans un tiroir, photo-anniversaire, modifiée par ma regrettée AphrOdisiaque *



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