Samedi 31 janvier 2009 à 20:24

"J'ai de la peinture sur l'ensemble du corps.
C'est beau.

Aujourd'hui je l'ai dit,
"Je suis sûr d'être un type bien" - Manau
J'encule ceux qui pensent encore le contraire.
Très fort.

Merci douce inconnue* pour avoir craché quelques mots ici bas.
Si tu me lis autant que tu le prétends, cette simple phrase suffira à te contenter.

Bon anniversaire Manon.

Oui on peut aimer deux personnes en même temps.
Comme quoi tout arrive."
 

Mardi 20 janvier 2009 à 23:59

C'est une sorte de transe qui nous anime parfois.
Celle-ci fut forte et intense, palpable et jouissive.
Effrayante.

De retour de ballade, je l'ai relu.
Indescriptible comme je ne me souvenais plus de mes propres mots,
Comment ceux-ci m'ont sauvé, exorcisé.
Et j'ai souris tout du long.
Pas pour me moquer,
Pas pour cacher ma gène,
Pas à contre-coeur.

Je ne supprimerai jamais cet article, pour la simple et bonne raison que c'est le plus grand, le plus fou et le plus fort qu'il ne m'ai jamais été donné d'écrire.
Le meilleur aussi, sans l'ombre d'un doute.

Alors pour calmer quelques coeurs qui battent encore un peu vite,
Il me vient cette anecdote qui n'a rien d'anodine.

Pauline - qui ne manquera sûrement pas de lire ces mots quand elle le pourra,
Avait il y a un peu plus d'un an pour mission de retoucher mon avatar Cowblog,.
Elle avait placé sous le mur à ma gauche la phrase suivante :
"La vie ça peut juste être ça"

A l'époque j'avais refusé l'idée :
Pas mon trip, on voit rien, ch'uis pas un baboss et qu'en sais-je.
Sauf que Pauline, elle avait flairé un coup, peut-être sans le savoir.

Oui, la vie ça peut juste être s'adosser contre un mur, les mains dans les poches, les cheveux gras et honteusement courts, le visage boutonneux, tirant une tête que tout zoom vous déconseillera,
Terriblement cliché même,
S'en foutant d'être beau ou pas,
Au poignet une chaîne qui passera d'un bras à l'autre pour recueillir les perles que chaque princesse versera dessus pour ensuite revenir claquer contre le bois d'un violoncelle, qui plus qu'un instrument, deviendra un partenaire qui vit et chante avec vous.
Faire ce qu'on peut, rester humain, et accrocher le maximum de sourires sur la sale gueule de ses camarades après y avoir léché leurs larmes.
Je crois que "vivre" sous-entend "pour les autres",
Et qu'en bas du papier ou j'aurais pu marquer cette connerie, j'aurais ajouté en petit, écrit très rond,
"Et pour soi".
Ca n'a aucun sens ?
Plus rien n'aura donc de sens.
Ouais, vivre, c'est aussi boire, se défoncer, rire bêtement et un jour ou l'autre, partir.

Vivre, c'est peut-être juste regarder de biais, loin, et pas à ses pieds.

Alors j'suis sorti dans la rue, j'ai marché jusqu'aux Bancs des Souvenirs et j'ai vécu.
Pas longtemps, quelques minutes.
Et si on les savoure, quelques minutes,
C'est bien suffisant pour vivre.

Sur le retour, côte à côte, le silence et moi.
Il m'a confié qu'il se trouvait trop souvent interrompu, que ça l'rendait mélancolique des jours sereins.
Alors j'lui ai souris.
Et juste par ce sourire, il a compris que je ferai tout pour lui remonter le moral à l'avenir.

Alors aujourd'hui j'écris, j'enlace j'embrasse et je regarde,
Les yeux au loin.

Honoré, le silence est revenu,
Et il s'est réinstallé en moi.

Merci.

http://cyriel.cowblog.fr/images/IMG0160copie2.jpg

 

Mardi 20 janvier 2009 à 19:28

"Bah tu vois connard qu'elle s'est réalisée ta putain de prophétie  !
Fallait pas te remettre en question comme ça,
T'es bien toujours le même enflé, sois rassuré.

"C'est qu'il serait presque content que tout se passe comme prévu ce gros connard,
Juste pour le plaisir de dire à l'assemblée "je l'avais prédit".
Sauf que y'a plus personne pour t'écouter gros.

"Il t'en passe des choses par la tête maintenant que tu tiens plus les rennes pour la seconde fois,
Tête avec laquelle tu produis quotidiennement ton lot d'ineptie.
Il n'y a bien là que ta bouche pour rivaliser avec sa bêtise,
Pour les prononcer, tout au plus.

"Tu vois si on avait du faire une métaphore filée de ta façon d'être,
Il est certain qu'on t'aurait représenté comme tel :
Tu tiens un flingue braqué dans la direction de ta malheureuse proie,
Des mois durant tu restes le bras tendu,
Mais le jour ou tu devrais appuyer sur la gâchette pour achever toute souffrance de la pauvre bête,
Toi salope, tu le rengaines.
Puis tu commences à la lacérer avec ton couteau-suisse qui te sert habituellement à déboucher ton mauvais pinard, doucement tu prends ton temps parce qu'inconsciemment,
Il semblerait que t'aimes ça.
Tu tranches dans le vide sans t'en rendre compte et comme il semblerait que la vie de la pauvre bête t'intéresse un minimum,
Bah t'as pas les couilles d'arrêter.
Quelques que moi plus tard, elle te tirera ton gun, et fera légitimement de même.

"Mais qu'est-ce que tu crois bonhomme ?
Que t'es un putain de tueur ?
T'es aussi discret qu'un lâché de caisse pendant une minute de silence,
T'es aussi courageux qu'un veau qu'on va abattre,
Ton fusil est aussi mou que ton zob imbibé de mauvais alcool.
T'es juste une saloperie de branleur prétentieux qu'a cru pouvoir niquer sa race en kiffant sa vibes.

"Evidemment tout ça toi, ce n'est qu'aujourd'hui que tu te la présentes, ta métaphore en bois,
Tu l'as pas fait tout seul,
Il t'aura fallut une nouvelle victime.
Ou l'être de nouveau ?
Ou "un savant mélange des deux" comme tu aimes tant le dire ?
Y'a pas de préférence ici, t'es une victime parce que t'es un abruti,
Taper les deux bras croisés sur le torse,
Point à la ligne, en sauter une autre pour aérer.

"Alors toi pour le moment, ça va comme à l'habitude.
Mais comment elles allaient, elles ?
Et fermant les yeux, que voyais tu ?
As-tu tout fait pour les sauver, vous sauver et accessoirement admettons le, te sauver ?
Que verras tu encore quand on te les crèvera ?
La vérité ?
Tu serais assez con pour le penser.
Mais tu n'as plus besoin de penser, toi qui n'a jamais aimé ça.
Non là, tu sais que tu vas en chier.
Comme un drogué presque sorti de désintoxe, à qui on propose une dose, une bière et une pipe.
Et tu vas replonger.

Rassure-toi, le poison ne tardera pas à agir.
Bien incapable que tu es de rester auprès de ceux qui te manqueront inexorablement.
Il va te bouffer, te torturer, de détruire, t'es reparti pour trois ans de tôle mec !
Tu vis emprisonné par ta lâcheté,
De dire "je t'aime",
De prévenir que tu es un enflé,
De crier "aidez-moi" - et pourtant salope t'auras eu le culot de trouver quand même quelqu'un pour te sortir de la merde,
Provisoirement bien sûr.

"Ton personnage est tellement cocasse qu'on pourrait en faire un film.
Si t'avais du talent.
Ou de l'argent.
En plus t'es une saloperie de mytho t'en a des thunes.
Sur ton petit livret tout rose.
Tu les claqueras pour faire une école médiocre qui fera de toi un salarié médiocre,
Faisant un job qui ne t'intéresse pas,
Jusqu'à ce que tu meures lentement dans une chambre d'hôpital d'un cancer,
Du poumon à force de te la jouer à t'acheter des clopes plutôt que des CD ou des fringues,
Du foie pour avoir trop bu de ce rosée immonde "contenant des sulfites" à 1,32€ la bouteille, radin,
Ou de la prostate pour te l'être trop caressée sous la douche étant môme.
T'auras plus de cheveux, t'auras plus que ton mirroir pour te recracher ton fiel.
T'as même pas l'ambition de toucher une retraite merdique à l'image de ton taf en t'occupant de petits-enfants que t'auras pas.
Il te reste plus grand chose mon con,
Et t'auras enfin eu la vie que tu fuis depuis un mois.

"T'as toujours pensé être fort, protecteur "à ta façon", généreux parce que t'aimais ça et drôle ?
Mais non bonhomme, détrompe toi.
T'es juste malade.
T'es juste un putain de malade qui essaie de refiler sa malaria aux autres.
Et les malades on ne les aide pas non, pas quand ils pourrissent leur entourage, uniquement quand ils gardent leurs maux pour soi.
Non ce type-là,
On les jette dans une fosse à merde.

"J'dirais qu't'es même bien plus qu'un malade Sullian,
Chacun de tes muscles est tendu comme un string de danseuse sur le cul de Maïté,
T'es un amas de haine, de douleur et de foutre.
Ouvre tes yeux pleins de merde :
T'as pas écrit quelque chose de joyeux depuis le vendredi 4 juillet 2008 à 11H43.
Une demi année que t'utilises ce qu'il reste de ton pseudo-talent pour cracher sur tout ce qui bouge,
Toi et les autres,

Bien que tu ne bouges plus beaucoup,
Et que d'ailleurs ton talent se soit fait la malle avec tes potes et ton bon sens depuis déjà plusieurs mois.
Plus subtil, regarde ton article.
T'en est content, juste parce que c'est beau,
Parce que tu trouves ça beau.
Putain mec tu bandes sur les tirades haineuses, des ramassis de malheur et de plaintes !
Utiliser tes mots pour blesser comme tu sais parfaitement le faire, t'aimerais donc ça ?
Là t'es bien plus qu'un malade mec, t'es un putain de tordu.

"Tellement tordu que tu vas finir par te tuer, avant même ton espéré cancer.
Ou pire, tu vas finir par tuer quequ'un.
Un inconnu ?
Un pote ?
Une femme ?
Ta gonzesse ?
Un enfant ?
Son enfant ?

"Tu pourras prétendre rendre les gens heureux quand t'arrêtera de les rendre malheureux.

"Alors tu fais l'explosion par ton texte, baissant la tête quand on te dira ce que tu n'as aucune envie d'entendre pour te laisser passer comme coupable, restant sur ton fidèle ordinateur sans répondre nulle part pour faire croire que t'es parti voir le monde alors qu'au mieux t'es au bout de la rue avec ta clope,
Et si par hasard tu craques, ce sera jamais sans les points de suspension, pour le mystère, qu'on te laisse tranquille et qu'on pense à toi par la suite.
Même pas foutu capable de prendre une décision aussi simple que "ne pas publier pour ne pas en parler",
Parce que si certains distribuent des coups de poing, toi tu penses n'avoir besoin que du bout de tes dix doigts pour tenter une dernière rédemption, qu'en plus tu crois - comble -  avoir obtenu de toi, et pour toi uniquement, et ça te suffit.

Tu vas déjà mieux et reprend déjà ton j'menfoutisme qui t'isolera si bien de ce qu'on pourra te dire, de bon ou de mauvais, piètre carapace.
Ta soi disant invincibilité connard, tes putains de mots de tordus comme rédempteurs.
T'as aucune envie d'être plaind, mais Ô belle enflure que tu es,
Tu le seras par ces gens qui "n'ont jamais perçu tes paroles".
En fait, t'as jamais écrit pour les autres, du moins pas d'aussi loin que tu t'en souviennes.
C'est juste là que tu les planquais tes sentiments mon salaud.
C'est là.
T'utilises pas des mots, t'utilises des sentiments - ta haine, ta hargne et ta colère, ce sont les mots qui t'utilisent !
T'es taré, t'écris ton texte pour ta gueule, pour que personne ne le comprenne qu'à demi-mot et ainsi tu expies tes fautes,
Tu vas mieux enfoiré.

Besoin de rien.

"La nana que tu veux, elle existe pas Sullian"

Putain de malade.
Egoïste, égocentrique.
Enflé, tordu.

Pardon Laura, pardon Lauriane,
Pardon Manon.

"Allez, va pleurer ta haine, te tailler les veines à la petite cuiller maintenant que c'est écrit et que tu vas pouvoir reprendre ton numéro de comique,
Va te ronger les ongles jusqu'à l'oeil, boire jusqu'au coma que t'es même plus capable de rester saoul plus de quelques heures avec trois bouteilles dans le buffet, dire que tu veux plus en parler alors que tout est écrit de ta main ici, paradoxe s'il en est,
T'entendre dire un jour alors que les doigts d'une jeune innocente effleureront ton dos :
"Oh la vache mais t'es super tendu, t'es tout dur !".
Alors au pire elle te proposera un massage, tu diras oui.
Elle ne serrera jamais assez fort pour évacuer le moindre amas de haine ou de graisse que t'as accumulé ces dernières années,
Mais tu lui diras quand même que c'est bien parce qu'elle est jolie et que t'en as marre du porno sur internet, parce que tu croiras que t'es guéris aussi, timbré va,
Mais on ne guérit pas du mal que tu trimballes.
Tu lui rouleras une galoche senteur bière-rosée-vodka-tequila-rhum qui lui rajoutera cash 1g dans le sang, manquant de la faire vomir,
Elle, séduite par tes formes qu'une vie entière de non servitude sportive ne justifiera jamais et ton côté baroudeur des bois, n'en fera rien,
Elle te laissera commetre ce qu'elle regrettera pendant des mois bien plus tard.
Vous ferez l'amour, et vu que y'a plus que ton dos à être tout dur, elle soupirera en te félicitant parce que t'es pointilleux sur le sexe et que t'as besoin d'être guidé et rassuré.
Passerons les mois où, à ta débile demande, elle t'aimera sans rien t'en dire de peur de te voir partir.

Et tout recommencera."
 

Dimanche 18 janvier 2009 à 16:31

Je n'ai rien promis à personne,
J'essaie de rendre heureux ceux à qui je tiens sans trop m'abimer,
Et vous tranchez les mains que j'essaie de tendre.

Moi je pars au gré des mots, m'occuper de moi.
Alors pleurez votre amertume, criez votre déception, vomissez mon foutre si ça vous chante, mais cette fois ce sera sans moi.
Moi, moi, moi.
Moi aussi je peux le faire.
Et moi encore,
Qui croyait naïvement que la vie était faite pour être vécue.

Vos mères en string,
Et n'oubliez pas d'aller vous faire mettre,
Sans capotes.

J'espère que cette fois, le message ne saurait être plus clair.

http://cyriel.cowblog.fr/images/n74909854113459774570.jpg

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