Mercredi 28 novembre 2007 à 23:31

* - T'as des poils partout sur la gueule, c'est laid !
- Peut-être mais ça cache les boutons ! *


"Ce qui est bien avec ces trucs là, c'est que ça te semble toujours aimable, et que si ça se trouve le mec à l'intérieur tire la gueule et a qu'une envie : te mettre un coup de pied au cul" [en attente de toutes les photos de Londres]

Lundi 19 novembre 2007 à 16:56

* Plutôt que de raconter Londres par mes propres mots, je vais partager le carnet de bord du voyage avec vous, tenu par mes deux colocataires et moi-même.
La précision du moment sera meilleure, la plume plus vraie.
J'y joinds des photos étant - plus ou moins - en rapport avec le paragraphe qui les précède, je ne peux malheureusement pas mettre toutes les bonnes photos (et God knows qu'il y'en a...), pardonnez-moi d'avance.

L'écriture de Quentin sera représentée comme ça, (Q)
Celle de Serviet comme ça, (T)
Et la mienne comme ça. (S)

Y'a des soucis d'affichage des polices me dit-on.
Je rajoute une petite lettre à côté des paragraphes pour parer à cette ignominie.

Je pourrais scanner les pages, mais ce sera bien plus lisible comme ça, et puis j'ai qu'un DS de 4H de philo à préparer et mon violoncelle à faire, donc j'me permets.
C'est du boulot quand même donc j'espère que ça vous plaira,
Bonne lecture.


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Mot d'ordre de ce manuscrit ---> FUCKING YEAH POWER !



Les deux PDs et l'homophobe
ont l'honneur de
vous présenter :

Le carnet de bord du voyage
à Londres 2007


Forces en présence :
                                        Sullian K****, Mâle, 17 ans 1/2
                                              D* C****** Thomas, Mâle, 16 ans 3/4
                                                      L********* Quentin, Mâle, 17 ans 2/3


                                                                   



20 Novembre 2007,
20H37 (heure anglaise)
(S)

    Zippo à portée de main, cigarette à la bouche, mini-bordel naissant. Je suis assis sur mon lit, notre homophobe nationnal vient d'émerger, rouge comme un gland, presque pleurant "Putain les gars j'me suis cramé, Y'A PAS D'EAU FROIDE ICI !", sa petite serviette laissant entrevoir une raie des fesses attirante.
    Premiers contacts avec la famille...étranges : homme blagueur, bourru, genre je tire la langue aux nanas dans la rue, je paye pas le bus et "What ? You're not married whereas you're seventeen years old ?!". Matronne sympathique, frites/pizza, le repas des jeun's. Globalement installés comme des rois, fumer dans la piaule restant un luxe.
    Je m'en vais laver des pieds restés humides toute la journée afin d'éviter la culture des champis à domicile, je repasse par là...




Toujours le 20 novembre 2007 - 20H51 (heure anglaise) (T)

    Après multide d'aventures et de fous rires, nous voici enfin arrivés à Londres. Mais cela n'a pas eu raison de notre sens de l'organisation et de négociations à toutes épreuves. Effectivement Quentin part en mission commando à chaque fois qu'il quitte la chambre, et Sullian monte déja nombres de plans pour ne pas vexer le gentil bûcheron qui nous accueille royalement, à coup de frites, de pizza et de Ketchup. Entre une chambre plus qu'acceptable, des chiotes à la mode Dauphin, et une douche qui veut la mort de Quentin ; on n'a vraiment pas à se plaindre ! Niveau visite par contre, c'était un peu plus galère. Sous la pluie toute la journée, on a quand même pu voir le centre historique, le "Globe Theater" et les champignons (nouveaux amis depuis peu) de Sullian. Fin bref, même si quelques frayeurs, on peut établir un bilan plutôt positif de la situation. Sans oublier la nuit qu'on va passer avec notre petit Quentin !



Encore et toujours le 20 novembre 2007 (Q)

Il y a environ deux heures et demi, l'annonce retentit machinalement. Les trois lurons s'approchent, s'attendant à se rendre dans la chaumière d'une des nombreuses mamas anglaises. Seulement nous héritons du vilain petit canard, un gaillard à la veste de cuir et l'haleine chargée de substances illicites (selon moi). On attend alors tranquilement le bus, attente parsemée de questions plus ou moins étranges (Cf. récit de Sullian). L'angoisse commence alors à poindre : va-t-on manger ou vont-ils nous manger ? Angoisses vite dissipées...à moins que TAAAAAHAAAAAH ! Un cri monstrueux retentit au rez-de-chaussée, un bruit inhumain [il s'agissait de la mère qui extériorisait son enthousiasme suite à un but au foot]. Demain match capital pour les britishs. Ca risque d'être assez spécial. Pitié, pitié pourvu que les Anglais ne perdent pas...je tiens à ma vie moi !



Le retour de la vengeance du 20 novembre 2007 en ski...(22H19)
(S)

    Je sens présentement bon, suis plutôt beau, nous respirons la bonne humeur et le prout senteur des vois. Retour rapide sur ces 24 dernières heures :
       18H : j'arrive chez Kmi, retourne chercher mon costard, prépare mes bouteilles, vide ce qui ne passe pas.
       18H45 : arrivée au car, déjà éméché, chants d'adieu (déchirant) à coup d'accordéon.
       19H-22H : guitarre, alcool, photos, rires & Cie.
       22H-23H : trop bourré (gg le à jeun...), dodo sur les genoux de mes deux princesses.
       23H-23H30 : trois salves généreuses de gerbe plus tard, en route pour l'Angleterre, en meilleure forme. Il semblerait que nos amis les profs soient aveugles.
       00H-3H : défonçage de zombies avec Serviet (et Totoche !), et danse acharnée dans les fumiogènes. Sueur au rendez-vous !
       3H30 : dowdow, essayage du moins.
       6H : réveil à la "BAM LA LUMIERE DANS LA GUEUUULE", café/clope mérités avec Tony.
       7H : dans le car, en route pour Londres.
       11H30 : arrivée à la-dite ville , pas dépaysés, la pluie est au rendez-vous !
       12H-17H30 : marche sous la pluie, mes pompes trouées apprécient, mes chaussettes itoo, je me retrouve pied nu dans mes pompes méga-wet, à faire sécher le tout aux côtés de M. L* B*****. Visites du thétre du Globe et expo.
       19H : dévouverte des familles (Cf. textes précédents)

    Allongé tel le cachalot en rut, j'écrase une dernière cigarette, prie brièvement les Anglais de bien vouloir gagner le match de demain, me glisse sous mes draps...
    Un dernier prout et "Bonsoir Morphée".

Phrase du jour : "Quand tu recraches la fumée par le nez, ça te brûle les poils nan ?" [Quentin]










*


21 novembre, 21H38
(Q)

La journée commence par un petit dej' bien sympatique. Route à pied jusqu'au point de rendez-vous, puis trajet jusqu'à Stradford...[Nous interrompons notre programme pour une émission spéciale : TAAAAAHAAAAAH ! Il s'est passé quelque chose en bas. Espérons que ce soit un cri de bonheur et non pas l'annonciateur d'une future boucherie]...
Visites plus chiantes les unes que les autres, mais on on est là pour ça ! Repas un peu plus animé. Au MacDo, rencontre avec de jeunes anglais, ne comprenant pas un mot de français bien entendu, qui servirent au moins à une chose : remplir les formulaires sur Shakespeare. Trajet de retour vers Londres qui s'exécutera à la vitesse foudroyante de 30 km/h, c'est à dire 120 kms effectués en quatres bonnes heures ! Le chemin sera ponctué par les gaz innombrables de Suly [genre ch'uis le seul >_<], qui en est d'ailleurs pour beaucoup dans le retard du car, ces pets mémorables indisposant sûrement le chauffeur.. Arrivée dans la famille, accueil pour le moins "frileux" : on le craignait, c'est arrivé, 2/0 pour les croates. On est foutu ! Le repas s'annonce pour le moins "déterminant" pour la pourquite de bonnes conditions de notre séjour...le vie est parfois étrange...
M'étant absenté une dizaine de minutes, j'apprends la funeste nouvelle : la Croatie a gagné. Je préfère m'interrompre au cas où nous ayons à quitter le logis dans la précipitation.
A bientôt pour de nouvelles aventures !




21 novembre 2007 (22H31 heure anglaise) (S)

    La nouvelle vient de tomber par balai-dans-le-cul : l'Angleterre a perdue, je m'habille au cas où ils nous éjecte, je reviens...
Nous y voilà donc. Aucune nouvelles, plutpôt bon signe si on veut. Accident clos, pour le moment...
    Mea culpa pour le collage-papier dans ce magnifique-carnet-de-bord que j'ai oublié dans le car. Les nouvelles désagréables étant traîtées, passons aux petits bonheurs de la journée.
    Levé à 7H, petit-dej' bombançal ! Trois heures de trajet jusqu'à Stradford, visite de la maison de Shakespeare, enfin de sa femme. On a trouvé une pagaie, mais pas la barque qui va avec... On a fait remplir nos questionnaires par des blondes aux gros seins et un stressé de la vie, j'ai sucé un cadran solaire et on s'est tapé quatre heures de car-retour. C'est chouette d'un côté de payer 248 € pour faire neuf heures de car par jour (humour au cas où une rousse ou d'autres sensibles du cheveux de l'autre classe passent par là...). On a enchaîné discussions autour des potins, du pipi/caca/vomi,
des pets de fouf et des concours de prouts catégorie inhumain. Ca sentait grave la fesse à l'arrière du car comme dirait Amélie.
    Tout cela me titille la prostate, me fait frémir l'urètre : je flaque ! Sans parler de L* B***** qui s'est prit la vitre avant, quel homme !
    On est arrivé vers 21H à la maison, on en est encore à trembler devant la défaite Anglaise...heureusement que j'ai déjà déchargé (et encore les deux tiers seulement...) sinon c'était tout pour le caleçon...La fatigue me rend fort scatologique...
    Poses sexy à la sortie de la douche, on arrive même à faire participer Quentin, qui semble y aller de bon coeur, c'te coquine...
    Je me gratte gouluement le dessous des couilles, mes yeux me piquent et je troncherais volontier le premier animal venu/velu...
    Je suis vulgaire et de bonne humeur, le séjour se passe à merveille, j'ai des boutons et globalement, c'est la fête ! Et putain, les sundays ici, ils mettent pas des portions de caramel de somaliens dedans, ça fait plaisir !
    Curage de nez, triturage de roupettes, dodo...




23H06 21 novembre 2007
(T)

    Suly commence à désespérer : il me raconte qu'il aimerait se taper une jolie nana à la place de se vider les couilles. Charmant n'est-il pas ? Sans oublier bien sûr quatre heures de bus dans une infame odeur de pet. Mais bon on l'emmerde parce qu'en plus il a oublié le carnet de bord dans le car. Sinon j'ai pas grand chose à vous raconter à part comment fabriquer un piège à marmotte avec trois pinces à linge, deux soutien-gorges et la montre de Mac Guiver...
En fait je crois surtout que mes deux amis ont raconté tout ce qu'il fallait. Il me reste juste à vous souhaiter une bonne nuit.



*


22H10 (heure anglaise) 22 nov 2007
(T)

    Ce soir, ce soir c'est : soirée défonce de 20H à 22H. Au programme :
       -> grosse défonce
       -> Kmi transformé en psychopate shooté à l'hélium
       -> quelques rêves de ouf
       -> un appareil photo niqué
       -> notre première douille à Quentin et à moi
       -> et surtout Sullian qui fait ses comptes et sa pétasse.
Fin bref programme chargé pour vous mes chers amis. A part ça journée sympa avec le British Museum et une joyeuse balade jallonée de chinoises hystériques, de magasins et de gargantuesques étrons. De plus pas de nouvelles des gros beaufs qui nous accueillent. Voici, voici en cadeau, vous avez droit à la recette de la tarte aux pommes : pour six personnes, il nous faut 500g de farinne, 1/2 de lait, beaucoup de beurre, du sucre, de l'eau et surtout des pommes. Après démerdez vous j'ai un trou de mémoire.
    Cette pub pour une belle soirée-défonce vous invite en clair à aller vous faire foutre aurait pu dire un ornitorinque agoraphobe.



22 novembre 2007 - 22H28 (Q)

Soirée fonsdé marquée par le(s) récit(s) de multiples rêves (négresse-cow-boy, agoraphobie, poudre dorée...), un appareil photo sauvé d'une mort certaine par un Tony spécialiste en réparations (remember calculette) et pour conclure un Sullian qui remarque fort tard qu'il s'est fait entuber par tout le monde et qu'il est criblé de dettes, ainsi qu'un Serviette qui a l'intention de jouer de la gratte alors qu'il sait pertinemment le châtiment qu'engendrerais cette folie.
Ne pas oublier non plus le cultissime "Beau Caca" prononcé par une armée de bridées plus ou moins tarées.
Journée pépère quoi !




22 novembre 2007, 22H40 (S)

    Ah ouais tout le monde s'en branle de mon rêve ? Et cette bande de flemmards qui n'écrit qu'une demi page ?! Je vous enfonce tous des cannes à sucre dans le cul (ce qui expliquerait peut-être certaines choses sorties par certains trous...) [EDIT : merde c'était sucre d'orge le terme, pas canne à sucre, boulay]. Et bien moi j'ai rêvé de M***** (principal de notre lycée) qui shootait dans mon sac et j'avais rendez-vous dans son bureau à 4H !
    J'ai fait le compte : tout y est finalement ! Kmi nous a dévoilé un incroyable talent, parler le "crypté" (Cf. vidéo). Hilarant. Je suis allongé, tel une putain en chaleur, Serviet fait une overdose d'exomuc, Quentin subit...Une sorte de graduation peut être observée : je suis habillé, Quentin est torse-nu et Serviet est en caleçon. Glamour et passionnant !
    J'ai un bouton sur la fesse gauche, deux symétriques sur la gueule, je mettrai le futal bleu demain, j'ai réussi à me vider totalement le colon !
    Mon ordi et ma quéquette me manquent un peu, ces deux cons rient très fort. Le monde est poilu, et c'est bien dommage dans 50% des cas...
    Visite de Londres, puis des quais (enfin des chiottes des quais à 20 pences plus exactement...), journée très agréable, ensoleillée. Il reste le voyage de retour alcoolisé, nous sommes tous trois satisfaits de notre séjour les uns avec les autres.
    En bref : sodomie, musique, atchoum, dévergondage, prouts, rires et bonne humeur furent nos régisseurs.
    Bonne nuit guys !

Phrases du jour : "On l'a tué à sept, avec une tronçonneuse...ZRAOUUUUM" [Kmi]
                             "T'aurais écrit "Bonjour Maman" qu'il se serait marré quand même..." [Quentin]









*


24 novembre 2007, 13H40 (heure française)
(S)

    Retour au calme après une nuit agitée. J'ai l'impression d'avoir posé un pied en Angleterre et de l'avoir retiré aussitôt. Ce fut exquis et trop rapide. Mon p'tit Quentin a commencé à se dépraver, j'ai mis mon Anglais à l'épreuve et on s'est bien marré. Que du bon donc.
    Je suis absolument dégouté d'avoir paumé ma veste grise et mon écharpe. J'ia joué au petit chirurgien (ou boucher...) en m'extrayant moi-même le milimètre et demi d'ongle qui était rentré sous ma peau, puis en le coupant aux ciseaux. Sensations garanties (liquide chelou et noséabond suintant de la plaie) et bon appétit bien sûr !
    Le vigil du bateau était un véritable connard malpoli, j'ai fait savoir ma révolte personnelle aux profs. C'est fou comme ceux-ci savent être humain aussi, tirer partie d'un concours de circonstance pour se venger. Il semblerai que j'aie même évoqué une histoire de "quéquette poilue" auprès d'eux. Peut-être ont-ils enfin découvert la présence de cinq délinquants beurrés comme des tartines à leurs côtés...+1 pour eux cela dit pour leur présence sur le danse-floor ! Mme G****** a gagné deux jolis points de suture à l'arcade dans la journée, je l'ai trouvé très courageuse dans son malheur ! Mais tout cela ne me donne pas envie de devenir adulte...
    J'ai converti une bonne trentaine de personnes au Schumacher, Roman sera fier de moi, et Serviet a le zizi élastique (pratique ?!).
    Ma chambre me semble bien grise en comparaison au beau soleil qui nous à salué là-bas, je serais bien resté quelques jours de plus...
    Disons qu'avec les deux milles photos et les cent vidéos en notre possession, doit y'avoir moyen de garder de "purs souvenirs" comme disent les jeun's de cette semaine. Je remercie toutes les personnes ayant contribué à rendre ce voyage intéressant, ça fait peu mais c'est déjà ça...de toutes façon je remercie aussi les autres parce faut bien vivre.
    Je refeuillete les pages précédentes et m'estomaque : parmi les dessins accompagnant les écrits, pas une seul bite dans toutes ces joies ?! Je m'en vais combler ce sacrilège, cette exquisse accompagnera mes souvenirs pour les années futures.
    Il ne me reste qu'à refermer ce cahier et à le faire vivre,
                                                                                                       See ya later boys and girls,
                                                                                                                            I love you all.



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Je m'arrête là pour ce soir, je rajouterais quelques photos demain.
Bonne nuit *




Dimanche 18 novembre 2007 à 23:25

* J'ai sonné, la clope à la bouche.
On m'a ouvert, m'a servit un café bien fort.
La tête encore embuée de la veille, j'ai pris une douche,
Puis la pose.
Je tremblais, je respirais une toute nouvelle expérience,
Il faisait froid et professionnel,
Et j'étais fier de leur travail. *




Deux styles différents pour deux nanas qui ne le sont pas moins.

Mardi 13 novembre 2007 à 22:32

* Qu'est-ce qu'un dialogue ?

Un dialogue doit réunir minimum deux personnes qui :
-se connaîssent,
-s'aiment bien,
-ont du temps devant elles,
- ont des choses à dire,
- jouent de la cornemuse ou du cor anglais,
ou non.

Chacun est en mesure de mener un dialogue.
Un roux devrait même y'arriver, ça s'est déjà vu.
Une fois,
Y'a longtemps,
Je crois.

Qu'est-ce qu'un dialogue donc disais-je ?

Un dialogue, ce n'est rien d'autre qu'un monologue successif.
L'un des deux protagonnistes débite pendant un labs de temps plus ou moins court,
Ses soucis/joies/idées/potins/aventures actuelles à l'autre, qui hochera la tête en marmonant quelques "moui, oh, nan ?, ouch, hmm, j'peux t'prendre une clope ?".
En réalité, le récepteur des informations, derrière un nuage de fumée émergeant de la clope qu'il vous a taxé, n'attend qu'une brêche dans votre discours pour caser quelque chose qui ramène la conversation à lui.
Ainsi commence la deuxième phase, reprenez depuis le début en inversant les rôles, etc etc.
Je ne vous donne même pas d'exemple parce qu'avec un peu d'honnêteté et de réflexion, chacun de nous s'y reconnaîtra.
Ce qui fait que nous sommes condamnés à mener des bouts de réflexions orales, bien souvent innachevées.
Ceci expliquerait peut-être le succès de l'écriture confidente (journaux intimes, lettres, blogs...)
Rares sont les personnes qui ne sont pas régies par ce qui précède.
A vrai dire je ne crois pas en connaître.
Je pense que nous sommes tous plus ou moins menés par notre narcissisme, ou peut-être juste par le besoin de se sentir reconnu dans une société qui nous rejette ?
Muahahah,
A suivre. *

Mercredi 7 novembre 2007 à 23:53

* Il paraît que 4033 affichages en deux semaines c'est bien pour un Myspace.
Tant mieux remarque.
Suite du programme : boulot, boulot, boulot, boulot, boulot,enregistrements, concerts.
Viendez nous voir si vous aimez un peu, ça fait toujours chaud au coeur de voir du monde de l'autre côté de ton ampli.
Bambi Kino  *


Mardi 6 novembre 2007 à 11:32

* Les écrits qui suivent relatent un rêve de cette nuit agitée (la troisième de suite à vrai dire).
J'en profite pour créer une nouvelle catégorie : Inconscience d'un endormi.
Les titres seront uniquement le dénombrement des rêves que je vous raconte.
Figurent en crochets gras les interprétations possibles de la présence de la chose ci-avant dans le rêve.

"Il y a deux bases, l'une bleue, l'autre rouge [test de Team Fortress 2 visionné l'après-midi].
Je suis bleu, suis-je le seul ?
Un route de campagne, un fossé, des feuilles, des arbres, un petit abris en bois dans un renfoncement.
Je marche, aux couleurs de mon camp.
Echo radio, je me cache dans l'abris.
Une patrouille rouge passe sans me voir, à l'intérieur d'un sorte de mini-quad.
Je n'ai pas bougé.
Je ne les vois pas, mais ça grouille de rouge, partout.
Deuxième écho radio : "Planque-toi vite, vite, vite".
Je me retrouve derechef derrière mon abris, la patrouille repasse quelques secondes seulement après mon abritation, l'un en quad, l'autre à pied il me semble.
Cette fois ils m'ont vu, ils s'arrêtent à une vingtaine de mètres.
Je longe les arbres à l'opposé d'eux, jette un masque blanc, style tête de mort gentille, qui reste à l'horizontale.
Un quad rouge est resté seul ici.
Je l'enjambe, appuie sur la pédale de droite, démarre en trombe [la vitesse].
Les autres sont sur mes roues, je fais plusieurs "tours de map", passe et repasse devant les différentes bases.
Finalement je passe les chaînes de sécurité de ma base, me sentant en sécurité.
Je m'apperçois alors que je suis dans la bases rouge, fais demi-tour.
Les deux gus sont toujours derrière moi.
Rond point.
Retour à la route de campagne, l'autre quad me coince.
Un contre un, l'autre a disparut [le combat, la violence]
Mon portable sonne, trop occupé à maintenir mon adversaire à distance, je n'arrive pas à décrocher.
Dépité je suis.
Mimi Mathy se matérialise d'un claquement de doigts [conversation MSN relue l'après-midi], arrète le temps.
Je décrète "t'as pas le droit!".
Et me réveille." *

Mardi 6 novembre 2007 à 11:11

* "Mon réveil, à l'image de ma naïveté, a tout de même sonné aux alentours de 9H.
J'me suis levé, j'ai baillé très grand et me suis étiré très fort.
J'ai fait un aller-retour à la boulangerie,
Pain au chocolat et croissant.
J'me suis préparé un grand café, et me suis posé sur les marches devant chez moi.
J'ai roulé une première cigarette et ouvert le petit sachet gras, j'ai alterné une bouchée, une gorgée et une taf.
J'ai avalé la dernière miette en même temps qu'un sanglot de hargne, datant de cette nuit déjà."

Ne pas obtenir ce que je désire & Me proposer quelque chose que je pourrais bien désirer puis me le retirer sont deux choses différentes.
Et si la première me contrarit, la seconde me révolte.


"Du haut de mon mur, j'vous regarderai tous vous entretuer" [photo retouchée par Aphr0disiaque] *

Dimanche 4 novembre 2007 à 23:57

* Ainsi devant mon PC, en peignoir jaune, se pose cette sempiternelle question :
Ce qui suit interessera-t-il quelqu'un ?
Les nuits que vous n'avez pas partagé avec moi pourraient-elles déclencher en vous un quelconque intérêt ?
Je crève cependant d'envie de vous raconter ces trois jours de fêtes chez Demoiselle Totoche.
Alors allons-y, et on verra qui ça passionne.
Disons qu'au pire, le plaisir que j'éprouve à l'écrire compensera la morosité d'un public endormi.
Appréciez au passage l'inspiration du titre.


Mercredi soir :


Halloween.
Première partie de soirée : Parlement, que vous commencez à vous imaginer maintenant de par mes écrits.
Félicitation à Roman et Markus pour les déguisements.
...et à Sarah pour ses efforts ?!
Ch'uis rentré par le dernier métro, et j'ai croisé ma soeur, avec qui j'ai fais route vers la maison.
J'ai eu droit à une mini-morale sur l'alcool abusif à chaques soirées.
Normal et sympathique.
Une fois partie et alors que je m'apprêtais à gagner la maison de Totoche, j'ai vu un groupe de jeun's débouler d'un coin de rue.
Ces gens étaient une demi-douzaine, et n'avaient visiblement jamais géré quelqu'un en mode "méga-bourré-limite-coma", genre je te soutiens le cadavre par le haut des épaules et je laisse la tête à 90° du reste du reste de la masse.
Ils me connaissaient brièvement, moi pas.
Mais ils m'ont amusé, alors j'ai soutenu leur cause et leur copine.
Nous l'avons -trans-portée jusque Champion, où la mère d'une camarade les attendait.
Je subodore que bien que fort jolie, elle fut un peu menteuse : si elle pesait 46kg, moi j'en faisais 69 habillé.
J'ai ensuite fait route vers la fête, accompagné de Totoche et Jérôme qui m'avaient rejoints.
Il y avait du monde, j'ai communiqué sur MSN à m'en engueuler, j'ai chanté très faux comme à l'habitude, et j'ai sûrement fait des tas d'autres trucs trop biens mais de là à m'en souvenir...
Me suis retrouvé dans "mon" lit (lit que je me suis attribué, qui appartient je dois l'avouer en vérité à son frère), et j'ai dormi comme une loque, portable, fin de bouteille et cendar à portée de main.


Jeudi soir :


Soirée raclette du club de chf'al.
Je passe donc brièvement chercher des provisions (un rosé, un tire-bouchon et mon feu), le temps de passer ma tête par la porte et de souhaiter un "bonne soirée & bon appétit" aux chevaliers, que je suis déjà aux Bancs, bouteille ouverte, seul, à attendre, calme.
Taf, gorgée, taf, gorgée...
Arrivée de Luke, puis de Léo, puis des autres.
La bouteille est terminée et ça discute dur de tout et de rien.
Arrivée 23H, je me mets en route vers la maison, où m'attendent le reste de la raclette.
J'ai faim, ch'uis éméché, ch'uis content, mon pas est légé, mon oeil humide de quiétude.
J'arrive, perçois rires et exclamations, en conclu que le repas était bien arrosé.
Je passe sous la terrasse, d'où l'on me décrète joyeusement "Oooh Sullian, ***** a pas envie de te voir!".
Chouette, welcome home little boy.
Je rentre, me rue sur la raclette.
Le massacre aurait dût être interdit à tous publics.
S'ensuit un Jungle Speed, où je m'apperçoit horrifié que Marlène est juste un peu plus rapide que moi, comme elle était juste un peu plus juste que moi à Singstar.
Je suis dépité, tente de me suicider avec une capsule, renonce et boit la bière qui était en dessous.
Les Gadjos arrivent et se posent dans le salon.
Je suis ce soir la victime perso de Totoche, et m'en prend plein la gueule pour tout, mais Bozo est de bonne humeur alors ça n'ébrêche pas sa bonne humeur.
Je crois même que j'ai été aimable avec Jeanne, les voies du Saint-Gramme sont impénétrables.
Je monte sur l'ordi, met de la bonne musique et discute avec Maud.
Longuement, avec grand intérêt semble-t-il.
De quoi ? Je n'sais.
Tout et rien au hasard ?
Alex et Marlène dansent derrière moi comme je cite, "des chiennes lubriques" ou "putes en chaleurs", je n'ai pas retenu le terme exact.
Une petite blonde que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, vient s'assoir à côté de moi et me fait la causette en même temps.
Et là, internet me lâche.
Je tente de me pendre du haut de l'escalier avec la souris, mais renonce derechef.
Maud me textote son désarois, que je partage.
La petite blonde est à présent sur mes genoux sans que j'ai pu bien comprendre comment elle est arrivée là et me roule des paloches.
On redescend avec les autres, pis on a fait comme d'hab', parler, boire, rire, etc etc...
Pis on va se pieuter dans "mon" lit.
La suite est floue, et de toutes façons ne vous regarde pas.
Je crois juste que je suis trop sage [je vous expliquerai cette notion dans un futur article].
Je ne me souviens pas de mon endormissement et à peine de mon réveil.


Vendredi soir :

Bien nous a pris de faire le plein en bière dans l'après-midi avec un jeune homme fort délectable avec de belles petites fesses et un beau T-shirt moulant, Maxime.
Soirée plus calme aussi, moins de monde, moins d'alcool également.
On étreine le Twister que ma petite soeur et moi même avons confectionné nous même sur un vieux rideau de douche, qui roxe d'ailleurs sa race soit dit en passant, puis Jungle Speed derechef ou je perds de nouveau contre l'autre rousse.
Le temps de m'indigner du culot de certaines gens, je relâche mon portable et on se matte un bon vieux navet : La Momie.
Imhotep, tout çaaa...
Drôle, détendant, efficace.
Je fais pâle figure avec mes huit heures de sommeils des deux nuits précédentes.
Je fais promettre à Justine de passer me faire un bisou avant de partir, à 9H le lendemain, "et que je m'en souvienne surtout".
Me couche, rêve d'un Alien à cinq têtes de mort sortant du ventre du mec qui perd ses lunettes et se fait choper les yeux et la langue.
Justine passe troubler mes doux cauchemards, je me rendors deux heures.
Me lève à 11H, direction rangement de la baraque, peste contre les tapis qui rajoutent plus de poussière que t'en à enlevé.
Embrasse Totoche, rentre chez moi.

Pas de photos malheureusement de ces soirées,
Merci beElle, merci aussi à ceux qui rangent (trop rares) ainsi qu'à ceux qui ont contribué à ma bonne humeur alcoolisée.*

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