Lundi 19 novembre 2007 à 16:56

* Plutôt que de raconter Londres par mes propres mots, je vais partager le carnet de bord du voyage avec vous, tenu par mes deux colocataires et moi-même.
La précision du moment sera meilleure, la plume plus vraie.
J'y joinds des photos étant - plus ou moins - en rapport avec le paragraphe qui les précède, je ne peux malheureusement pas mettre toutes les bonnes photos (et God knows qu'il y'en a...), pardonnez-moi d'avance.

L'écriture de Quentin sera représentée comme ça, (Q)
Celle de Serviet comme ça, (T)
Et la mienne comme ça. (S)

Y'a des soucis d'affichage des polices me dit-on.
Je rajoute une petite lettre à côté des paragraphes pour parer à cette ignominie.

Je pourrais scanner les pages, mais ce sera bien plus lisible comme ça, et puis j'ai qu'un DS de 4H de philo à préparer et mon violoncelle à faire, donc j'me permets.
C'est du boulot quand même donc j'espère que ça vous plaira,
Bonne lecture.


__________________________________________________________________________

Mot d'ordre de ce manuscrit ---> FUCKING YEAH POWER !



Les deux PDs et l'homophobe
ont l'honneur de
vous présenter :

Le carnet de bord du voyage
à Londres 2007


Forces en présence :
                                        Sullian K****, Mâle, 17 ans 1/2
                                              D* C****** Thomas, Mâle, 16 ans 3/4
                                                      L********* Quentin, Mâle, 17 ans 2/3


                                                                   



20 Novembre 2007,
20H37 (heure anglaise)
(S)

    Zippo à portée de main, cigarette à la bouche, mini-bordel naissant. Je suis assis sur mon lit, notre homophobe nationnal vient d'émerger, rouge comme un gland, presque pleurant "Putain les gars j'me suis cramé, Y'A PAS D'EAU FROIDE ICI !", sa petite serviette laissant entrevoir une raie des fesses attirante.
    Premiers contacts avec la famille...étranges : homme blagueur, bourru, genre je tire la langue aux nanas dans la rue, je paye pas le bus et "What ? You're not married whereas you're seventeen years old ?!". Matronne sympathique, frites/pizza, le repas des jeun's. Globalement installés comme des rois, fumer dans la piaule restant un luxe.
    Je m'en vais laver des pieds restés humides toute la journée afin d'éviter la culture des champis à domicile, je repasse par là...




Toujours le 20 novembre 2007 - 20H51 (heure anglaise) (T)

    Après multide d'aventures et de fous rires, nous voici enfin arrivés à Londres. Mais cela n'a pas eu raison de notre sens de l'organisation et de négociations à toutes épreuves. Effectivement Quentin part en mission commando à chaque fois qu'il quitte la chambre, et Sullian monte déja nombres de plans pour ne pas vexer le gentil bûcheron qui nous accueille royalement, à coup de frites, de pizza et de Ketchup. Entre une chambre plus qu'acceptable, des chiotes à la mode Dauphin, et une douche qui veut la mort de Quentin ; on n'a vraiment pas à se plaindre ! Niveau visite par contre, c'était un peu plus galère. Sous la pluie toute la journée, on a quand même pu voir le centre historique, le "Globe Theater" et les champignons (nouveaux amis depuis peu) de Sullian. Fin bref, même si quelques frayeurs, on peut établir un bilan plutôt positif de la situation. Sans oublier la nuit qu'on va passer avec notre petit Quentin !



Encore et toujours le 20 novembre 2007 (Q)

Il y a environ deux heures et demi, l'annonce retentit machinalement. Les trois lurons s'approchent, s'attendant à se rendre dans la chaumière d'une des nombreuses mamas anglaises. Seulement nous héritons du vilain petit canard, un gaillard à la veste de cuir et l'haleine chargée de substances illicites (selon moi). On attend alors tranquilement le bus, attente parsemée de questions plus ou moins étranges (Cf. récit de Sullian). L'angoisse commence alors à poindre : va-t-on manger ou vont-ils nous manger ? Angoisses vite dissipées...à moins que TAAAAAHAAAAAH ! Un cri monstrueux retentit au rez-de-chaussée, un bruit inhumain [il s'agissait de la mère qui extériorisait son enthousiasme suite à un but au foot]. Demain match capital pour les britishs. Ca risque d'être assez spécial. Pitié, pitié pourvu que les Anglais ne perdent pas...je tiens à ma vie moi !



Le retour de la vengeance du 20 novembre 2007 en ski...(22H19)
(S)

    Je sens présentement bon, suis plutôt beau, nous respirons la bonne humeur et le prout senteur des vois. Retour rapide sur ces 24 dernières heures :
       18H : j'arrive chez Kmi, retourne chercher mon costard, prépare mes bouteilles, vide ce qui ne passe pas.
       18H45 : arrivée au car, déjà éméché, chants d'adieu (déchirant) à coup d'accordéon.
       19H-22H : guitarre, alcool, photos, rires & Cie.
       22H-23H : trop bourré (gg le à jeun...), dodo sur les genoux de mes deux princesses.
       23H-23H30 : trois salves généreuses de gerbe plus tard, en route pour l'Angleterre, en meilleure forme. Il semblerait que nos amis les profs soient aveugles.
       00H-3H : défonçage de zombies avec Serviet (et Totoche !), et danse acharnée dans les fumiogènes. Sueur au rendez-vous !
       3H30 : dowdow, essayage du moins.
       6H : réveil à la "BAM LA LUMIERE DANS LA GUEUUULE", café/clope mérités avec Tony.
       7H : dans le car, en route pour Londres.
       11H30 : arrivée à la-dite ville , pas dépaysés, la pluie est au rendez-vous !
       12H-17H30 : marche sous la pluie, mes pompes trouées apprécient, mes chaussettes itoo, je me retrouve pied nu dans mes pompes méga-wet, à faire sécher le tout aux côtés de M. L* B*****. Visites du thétre du Globe et expo.
       19H : dévouverte des familles (Cf. textes précédents)

    Allongé tel le cachalot en rut, j'écrase une dernière cigarette, prie brièvement les Anglais de bien vouloir gagner le match de demain, me glisse sous mes draps...
    Un dernier prout et "Bonsoir Morphée".

Phrase du jour : "Quand tu recraches la fumée par le nez, ça te brûle les poils nan ?" [Quentin]










*


21 novembre, 21H38
(Q)

La journée commence par un petit dej' bien sympatique. Route à pied jusqu'au point de rendez-vous, puis trajet jusqu'à Stradford...[Nous interrompons notre programme pour une émission spéciale : TAAAAAHAAAAAH ! Il s'est passé quelque chose en bas. Espérons que ce soit un cri de bonheur et non pas l'annonciateur d'une future boucherie]...
Visites plus chiantes les unes que les autres, mais on on est là pour ça ! Repas un peu plus animé. Au MacDo, rencontre avec de jeunes anglais, ne comprenant pas un mot de français bien entendu, qui servirent au moins à une chose : remplir les formulaires sur Shakespeare. Trajet de retour vers Londres qui s'exécutera à la vitesse foudroyante de 30 km/h, c'est à dire 120 kms effectués en quatres bonnes heures ! Le chemin sera ponctué par les gaz innombrables de Suly [genre ch'uis le seul >_<], qui en est d'ailleurs pour beaucoup dans le retard du car, ces pets mémorables indisposant sûrement le chauffeur.. Arrivée dans la famille, accueil pour le moins "frileux" : on le craignait, c'est arrivé, 2/0 pour les croates. On est foutu ! Le repas s'annonce pour le moins "déterminant" pour la pourquite de bonnes conditions de notre séjour...le vie est parfois étrange...
M'étant absenté une dizaine de minutes, j'apprends la funeste nouvelle : la Croatie a gagné. Je préfère m'interrompre au cas où nous ayons à quitter le logis dans la précipitation.
A bientôt pour de nouvelles aventures !




21 novembre 2007 (22H31 heure anglaise) (S)

    La nouvelle vient de tomber par balai-dans-le-cul : l'Angleterre a perdue, je m'habille au cas où ils nous éjecte, je reviens...
Nous y voilà donc. Aucune nouvelles, plutpôt bon signe si on veut. Accident clos, pour le moment...
    Mea culpa pour le collage-papier dans ce magnifique-carnet-de-bord que j'ai oublié dans le car. Les nouvelles désagréables étant traîtées, passons aux petits bonheurs de la journée.
    Levé à 7H, petit-dej' bombançal ! Trois heures de trajet jusqu'à Stradford, visite de la maison de Shakespeare, enfin de sa femme. On a trouvé une pagaie, mais pas la barque qui va avec... On a fait remplir nos questionnaires par des blondes aux gros seins et un stressé de la vie, j'ai sucé un cadran solaire et on s'est tapé quatre heures de car-retour. C'est chouette d'un côté de payer 248 € pour faire neuf heures de car par jour (humour au cas où une rousse ou d'autres sensibles du cheveux de l'autre classe passent par là...). On a enchaîné discussions autour des potins, du pipi/caca/vomi,
des pets de fouf et des concours de prouts catégorie inhumain. Ca sentait grave la fesse à l'arrière du car comme dirait Amélie.
    Tout cela me titille la prostate, me fait frémir l'urètre : je flaque ! Sans parler de L* B***** qui s'est prit la vitre avant, quel homme !
    On est arrivé vers 21H à la maison, on en est encore à trembler devant la défaite Anglaise...heureusement que j'ai déjà déchargé (et encore les deux tiers seulement...) sinon c'était tout pour le caleçon...La fatigue me rend fort scatologique...
    Poses sexy à la sortie de la douche, on arrive même à faire participer Quentin, qui semble y aller de bon coeur, c'te coquine...
    Je me gratte gouluement le dessous des couilles, mes yeux me piquent et je troncherais volontier le premier animal venu/velu...
    Je suis vulgaire et de bonne humeur, le séjour se passe à merveille, j'ai des boutons et globalement, c'est la fête ! Et putain, les sundays ici, ils mettent pas des portions de caramel de somaliens dedans, ça fait plaisir !
    Curage de nez, triturage de roupettes, dodo...




23H06 21 novembre 2007
(T)

    Suly commence à désespérer : il me raconte qu'il aimerait se taper une jolie nana à la place de se vider les couilles. Charmant n'est-il pas ? Sans oublier bien sûr quatre heures de bus dans une infame odeur de pet. Mais bon on l'emmerde parce qu'en plus il a oublié le carnet de bord dans le car. Sinon j'ai pas grand chose à vous raconter à part comment fabriquer un piège à marmotte avec trois pinces à linge, deux soutien-gorges et la montre de Mac Guiver...
En fait je crois surtout que mes deux amis ont raconté tout ce qu'il fallait. Il me reste juste à vous souhaiter une bonne nuit.



*


22H10 (heure anglaise) 22 nov 2007
(T)

    Ce soir, ce soir c'est : soirée défonce de 20H à 22H. Au programme :
       -> grosse défonce
       -> Kmi transformé en psychopate shooté à l'hélium
       -> quelques rêves de ouf
       -> un appareil photo niqué
       -> notre première douille à Quentin et à moi
       -> et surtout Sullian qui fait ses comptes et sa pétasse.
Fin bref programme chargé pour vous mes chers amis. A part ça journée sympa avec le British Museum et une joyeuse balade jallonée de chinoises hystériques, de magasins et de gargantuesques étrons. De plus pas de nouvelles des gros beaufs qui nous accueillent. Voici, voici en cadeau, vous avez droit à la recette de la tarte aux pommes : pour six personnes, il nous faut 500g de farinne, 1/2 de lait, beaucoup de beurre, du sucre, de l'eau et surtout des pommes. Après démerdez vous j'ai un trou de mémoire.
    Cette pub pour une belle soirée-défonce vous invite en clair à aller vous faire foutre aurait pu dire un ornitorinque agoraphobe.



22 novembre 2007 - 22H28 (Q)

Soirée fonsdé marquée par le(s) récit(s) de multiples rêves (négresse-cow-boy, agoraphobie, poudre dorée...), un appareil photo sauvé d'une mort certaine par un Tony spécialiste en réparations (remember calculette) et pour conclure un Sullian qui remarque fort tard qu'il s'est fait entuber par tout le monde et qu'il est criblé de dettes, ainsi qu'un Serviette qui a l'intention de jouer de la gratte alors qu'il sait pertinemment le châtiment qu'engendrerais cette folie.
Ne pas oublier non plus le cultissime "Beau Caca" prononcé par une armée de bridées plus ou moins tarées.
Journée pépère quoi !




22 novembre 2007, 22H40 (S)

    Ah ouais tout le monde s'en branle de mon rêve ? Et cette bande de flemmards qui n'écrit qu'une demi page ?! Je vous enfonce tous des cannes à sucre dans le cul (ce qui expliquerait peut-être certaines choses sorties par certains trous...) [EDIT : merde c'était sucre d'orge le terme, pas canne à sucre, boulay]. Et bien moi j'ai rêvé de M***** (principal de notre lycée) qui shootait dans mon sac et j'avais rendez-vous dans son bureau à 4H !
    J'ai fait le compte : tout y est finalement ! Kmi nous a dévoilé un incroyable talent, parler le "crypté" (Cf. vidéo). Hilarant. Je suis allongé, tel une putain en chaleur, Serviet fait une overdose d'exomuc, Quentin subit...Une sorte de graduation peut être observée : je suis habillé, Quentin est torse-nu et Serviet est en caleçon. Glamour et passionnant !
    J'ai un bouton sur la fesse gauche, deux symétriques sur la gueule, je mettrai le futal bleu demain, j'ai réussi à me vider totalement le colon !
    Mon ordi et ma quéquette me manquent un peu, ces deux cons rient très fort. Le monde est poilu, et c'est bien dommage dans 50% des cas...
    Visite de Londres, puis des quais (enfin des chiottes des quais à 20 pences plus exactement...), journée très agréable, ensoleillée. Il reste le voyage de retour alcoolisé, nous sommes tous trois satisfaits de notre séjour les uns avec les autres.
    En bref : sodomie, musique, atchoum, dévergondage, prouts, rires et bonne humeur furent nos régisseurs.
    Bonne nuit guys !

Phrases du jour : "On l'a tué à sept, avec une tronçonneuse...ZRAOUUUUM" [Kmi]
                             "T'aurais écrit "Bonjour Maman" qu'il se serait marré quand même..." [Quentin]









*


24 novembre 2007, 13H40 (heure française)
(S)

    Retour au calme après une nuit agitée. J'ai l'impression d'avoir posé un pied en Angleterre et de l'avoir retiré aussitôt. Ce fut exquis et trop rapide. Mon p'tit Quentin a commencé à se dépraver, j'ai mis mon Anglais à l'épreuve et on s'est bien marré. Que du bon donc.
    Je suis absolument dégouté d'avoir paumé ma veste grise et mon écharpe. J'ia joué au petit chirurgien (ou boucher...) en m'extrayant moi-même le milimètre et demi d'ongle qui était rentré sous ma peau, puis en le coupant aux ciseaux. Sensations garanties (liquide chelou et noséabond suintant de la plaie) et bon appétit bien sûr !
    Le vigil du bateau était un véritable connard malpoli, j'ai fait savoir ma révolte personnelle aux profs. C'est fou comme ceux-ci savent être humain aussi, tirer partie d'un concours de circonstance pour se venger. Il semblerai que j'aie même évoqué une histoire de "quéquette poilue" auprès d'eux. Peut-être ont-ils enfin découvert la présence de cinq délinquants beurrés comme des tartines à leurs côtés...+1 pour eux cela dit pour leur présence sur le danse-floor ! Mme G****** a gagné deux jolis points de suture à l'arcade dans la journée, je l'ai trouvé très courageuse dans son malheur ! Mais tout cela ne me donne pas envie de devenir adulte...
    J'ai converti une bonne trentaine de personnes au Schumacher, Roman sera fier de moi, et Serviet a le zizi élastique (pratique ?!).
    Ma chambre me semble bien grise en comparaison au beau soleil qui nous à salué là-bas, je serais bien resté quelques jours de plus...
    Disons qu'avec les deux milles photos et les cent vidéos en notre possession, doit y'avoir moyen de garder de "purs souvenirs" comme disent les jeun's de cette semaine. Je remercie toutes les personnes ayant contribué à rendre ce voyage intéressant, ça fait peu mais c'est déjà ça...de toutes façon je remercie aussi les autres parce faut bien vivre.
    Je refeuillete les pages précédentes et m'estomaque : parmi les dessins accompagnant les écrits, pas une seul bite dans toutes ces joies ?! Je m'en vais combler ce sacrilège, cette exquisse accompagnera mes souvenirs pour les années futures.
    Il ne me reste qu'à refermer ce cahier et à le faire vivre,
                                                                                                       See ya later boys and girls,
                                                                                                                            I love you all.



__________________________________________________________________________


Je m'arrête là pour ce soir, je rajouterais quelques photos demain.
Bonne nuit *




Mercredi 17 octobre 2007 à 23:33

* Finallement, il semblerait que mes frangines aies ammené avec elles l'inspiration tant convoitée.

Le mercredi soir, mes deux soeurs (qui sont je vous le rappelle au passage les plus belles soeurs du monde), rentrent de la danse vers tard.
Depuis la rentrée, j'entretiens un rituel avec la plus agée : le massage pré-dodo des pieds.
Le pied moyen supporte en une journée énormément de pression, de "stress" m'expliqua-t-elle, alors celui d'une danseuse après un cours le soir...
Je verse donc une huile sur mes grosses mains boudinnées et masse avec entrain et douceur, cela lui - je cite - "procurerait un bien fou ammenant un sommeil plus facile", de part l'évacuation du dit stress.
J'appris par la même que - je cite toujours - "si je fais ça à une nana, elle tombe direct dans mes bras".
Je suppose que le temps que je tape ces quelques lignes, ma soeur a rejoint Morphée,
Et vous voilà prévenus du terrible pouvoir des mains Cyrielliennes.

Mon avenir n'est peut-être pas si incertain :
Ecrivain pour minorités ou Masseur ? *

Mercredi 3 octobre 2007 à 22:11

* J'ai plein d'idées d'articles, je les écrirais en temps voulu.
N'a-ce pas toujours été mon mot d'ordre ?
Que chaque article prenne le temps de vivre, qu'on l'aime ou non, et qu'on bave sur le suivant qui tarde à sortir...
Ne perdez pas de vu qu'ils n'ont pas tous un sens, ne fouillez pas la petite bête,
Savourez juste, si vous pouvez...

En attendant, je fais pas ça souvent, mais je ne peux m'empêcher de vous faire partager un petit dialogue MSN avec Gildas, Roi de l'improvisation, Prince du Rire... une perle :

Cyriel :
j'aime beaucoup ta spontanéité
une chaise_ :
moi jaime ton cul tout poilu
une chaise_ :
marrions nous
une chaise_ :
et élevons nos enfants en grèce
Cyriel :
avec des coups de pelles rouillées
une chaise_  :
et un peu damour
Cyriel  :
non
Cyriel :
que des raviolis
une chaise_ :
on mettrai des clous dedans
une chaise_:
et on forcerai ces connard a les manger
une chaise_  :
et quand ils chieront, ces délicats petits clous leurs déchiront l'intestin
une chaise_  :
alors quand nous entendrons leurs cris roques je passerai tes couilles au fer a repasser
une chaise_ :
et nous serons parfaitement heureux
Cyriel  :
ouiiiiiiiiiiiiii
Cyriel :
je te latterai la gueule avec mes couilles plattes
Cyriel :
et tu psalmodieras le nom de Gilbert Montagner
une chaise_ :
je peux pas plutôt chanter la Cabane au fond du Jardin ?
une chaise_  :
je trouve ça plus gore
Cyriel  :
non je suis pro-anal ça va pas être possible
une chaise_  :
ah
une chaise_  :

eh bien dans ce cas jveux me faire une moustache d'Hitler
une chaise_  :
et te faire danser la gigolette avec un sac plastique sur les couilles à l'éffigie de Britney Spears
Cyriel  :
veux tu choquer nos enfants ?
une chaise_  :
bah ça f'ra un double impact
une chaise_ :
ils apprendront a haïr et les couilles et Britney Spears
une chaise_  :
mon idée n'est-elle pas génial, ma chérie ?
Cyriel  :
je pensais plutôt à un jaret de porc à vrai dire
Cyriel :
trêve d'utopies, faisons l'amour, je meurs d'envie de te besogner contre la machine à laver.

Le suite ne vous regarde pas.
C'est idiot ?
Sûrement.
C'est vulgaire ?
Sans doute.
Ca ne vous fait pas rire ?
Tant pis.


Parce que tu as les cheveux gras et des boutons, mais que t'es un artiste, un vrai. *

Jeudi 6 septembre 2007 à 23:59

* Ca fait longtemps que vous n'entendez plus parler de ma mère ?
Vous la pensez peut-être morte, voire enterrée ?
Ca vous fous des sueurs froides, votre ventre se contracte et vous vomissez dans des pelles à tarte ?
Rassurez-vous, elle est encore vivante, et en pleine forme !
Petite annecdote dommestique, ça faisait longtemps et ch'uis bien parti pour écrire ce soir étant donné ma bonne humeur...
Je vous la fait courte parce qu'on à pas toute la nuit...

Personnages : Cy, Madame K****
* La scène se déroule dans la maison des K****, aussi appelée "Baraque des fous" par les autochtones *
Cy : - Maman t'aurais une double perforatrice pour feuilles please ?
Madame K**** : - C'est quoi une double perforatrice ?
Cy : - Comme une perforatrice, mais qui fait quatre trous d'un coup, pour mettre les feuilles dans un classeur tu vois, parce que les petites perforatrices faut faire les quatre trous, mais deux par deux alors c'est pas précis...
Madame K**** : - Je ne vois pas...
Cy : * ré-explique *
Madame K**** : - Ca n'existe pas ça ! Ou alors c'est du matériel de pro et ça doit coûter super cher...mais tiens j'en ai une simple si tu veux !
Cy : * ré-explique *
Madame K**** : - Je te dis que j'ai pas ça...pis c'est pour faire quoi d'abords ?
Cy * le plus calmement possible * : - Pour perforer les feuilles de cours et celles sur lesquelles je recopie au propre.
Madame K**** : - Mais pourquoi tu veux perfoer tes feuilles ?
Cy : *ré-explique *
* le ton monte *
Madame K**** : - Prends pas ce ton avec moi hein, je vois pas ou tu veux en venir avec tes histoires de recopiage...
Cy * verse mentalement de la lave en fusion sur sa Maman * : - Je comptes recopier mes cours au propre le soir à la maison, j'en ai pour cinq minutes et j'ai tout au propre apres, tout niquel, pour mieux apprendre tu vois ? Après je mets tout dans un classeur et c'est tout beau j'ai du beau travail.
Madame K**** : - Mais pourquoi tu recopies pas sur une feuille à careaux ?
* et là, c'est le drame *
Cy : - Nan mais je le tape à l'ordinateur mon cours...

* à la prononciation de ce mot, Madame K**** devient toute rouge et lance un puissant "Ah non je ne suis pas d'accords, tu ne vas pas sur l'ordinateur !"...le pauvre Cy tente bien de lui expliquer que c'est juste pour recopier rapidement ses cours, que sur l'ordinateur du haut (Ouinedoze 95 quand même !), il n'y à ni internet ni quoi que ce soit d'autre que le traitement de texte, mais Madame K**** ne semble pas dans un bon jour et ne comprends décidément rien...Cy attrape rageusement son classeur en se maudissant d'avoir voulut demander conseil à sa Môman, ne serai-ce qu'en conditions de travail. Madame K**** le suite jusque dans sa chambre, la bougresse, et s'applique à bien ne rien comprendre : *

Madame K**** : - Je te répète que je ne veux pas que tu recopisses tes cours avec l'ordinateur, non mais qu'est-ce que c'est que cette histoire, tu crois que c'est comme ça que tu vas apprendre ?
Cy : * gros soupir * - C'est pas pour apprendre sur l'ordinateur, c'est pour recopier proprement rapidement pour pouvoir apprendre après !
Madame K**** : *répète la même phrase en un peu modelé *
Cy : * voyant que tout cela n'aboutira pas, cède, exaspéré * - D'accords...
Madame K****  - Je ne veux pas...
Cy - D'accord...
Madame K**** - C'est n'importe quoi...
Cy - D'accord...
Madame K**** - Tu peux le faire à la main...
Cy - D'accord...
Madame K****: Ah mais tu me parles pas comme ça hein parce que je vais t'en mettre une là !
Cy : - Attends je peux pas t'expliquer parce que tu ne m'écoutes pas, ou du moins tu ne comprends pas, je dois pas te répondre parce que je suis un insolent et je dois pas me résigner à ce que tu veux ? Je fais quoi ?
Madame K**** * ne se sentant plus, plus rouge que jamais  * : - Mais tu me prends vraiment pour une cooonnasse !

* là, Cy est vraiment choqué, truc de gueudin qui lui arrive, il voulait juste une perforatrice lui, et pour bosser en plus...en gros il en revint à répéter ça *

Cy : - Tu vois cette feuille le bordel que c'est ? (nb : le cours d'allemand d'aujourd'hui), j'en ai pour un quart d'heure à la recopier à la main, au clavier j'ai finis en cinq minutes, et encore c'est de l'allemand alors faut que je vérifie bien l'orthographe...et c'est tout propre parce que l'ordinateur bah il écrit bien...
Madame K**** * qui à prit la couleur de ses cheveux *  : - Ah oui ? Et bah je te prends au mot tiens, ahahah, tu as cinq minutes montre en main pour la recopier. Tu vas voir tiens...je remonte dans cinq minutes pétante on verra bien où tu en seras...allez va sur ton ordi à la con qu'on en finisse avec ça !
* quitte la chambre en jubilant, très fière d'elle, et redescend*

* Cy prends son torchon, déverouille l'écran de veille en 30 secondes et s'y mets...il se presse un peu, vérifie bien qu'il ne fait pas de fautes. Quatre minutes plus tard, c'est fini. On peux entendre le pas triomphant de Madame K**** dans l'escalier *

Madame K**** : - Alors ahahah, montre un peu ce que tu as fait pour voir
Cy - Bah j'ai fini...
Madame K****  - Hein ? Ah...euh...
La soeur, passant par la : Bah oui il tape vite c'est lui qui recopiait mes cours de prépa...
* quelques minutes plus tard *
Madame K****- Tiens t'as mis "Sir" au lieu de "Sie" ici...
Cy- ...
Madame K****- Bon écoute je reconnais que ça a du bon, pour le vocabulaire c'est très bien, mais recopier tout tes cours un par un tu t'en sortiras pas, pour des synthèses encore...
Cy- Il n'a jamais été question de tout recopier...
* au final, c'est la soeur de Cy qui donna la solution de la perforatrice : il suffisait de mettre des feuilles de cours dans l'imprimante...*
* le rideau tombe sur Cy, qui éternue bruillament en mettant de la morve un peu partout sur ses murs *


Voilàààààà, et là, j'ai résumé, parce que ça a dû durer une bonne demi-heure cette histoire de perforatrice...enfin le truc de dingue quoi, le dialogue n'est jamais passé entre ma mère et moi-même, mais là on pouvais s'inscrire au Guiness Book...
J'espère que c'était un tant soit peu intéressant et que ça ne fait pas rire que moi parce que j'ai mis trois quarts d'heure à écrire cet article et à le mettre en page, alors j'aurais un peu les boules si en fait personne le lisait...
Cela dit je suis toujours de bonne humeur...
Bonne nuit à vous =) *

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast