Parfois avant de m'endormir, je pense à ces gonzes qui sont à leurs côtés,
Qui les aiment, mes princesses du passé, sans concession et réciproquement.
Braves gars qui s'évertuent à refermer des plaies béantes, suintant de larmes et de douleur,
Puis de leur promettre Monts et Merveilles à travers le pays,
Pour oublier sûrement, les combler ensuite, les chérir enfin.
Des chics types, tout simplement.
Alors, mélancolique, j'me remémore nos rires,
Parfois j'les mêle tous dans une bouillie mentale assourdissante mais pas moins chaleureuse.
J'aime beaucoup nous entendre rire au fond de ma tête, tous les quatre en même temps,
Bien que vraisemblablement cette situation n'aura jamais corps.
Sûrement que beaucoup y trouveraient encore un mélange de glauque et de malsain insalubre,
Moi pas, vraiment pas.
Je fouille toujours ces quelques souvenirs,
Qui fidèles au temps qui passe et à l'alcool qui coule,
Disparaissent peu à peu.
Il m'arrive de sentir un peu de tristesse poindre quand je comprends ce que je n'ai su leur apporter,
Et que je ne leur apporterai jamais plus.
Alors je pense à ces mecs, qu'ont de l'or entre les mains,
Et qui savent quoi en faire, eux.
Et ça me remet le sourire, sans enlever de mes lèvres ce petit goût d'inachevé qui ne me quittera sûrement jamais.
Je me suis longtemps demandé si je reviendrai dans le passé si on m'en donnait l'occasion,
De six mois, un, deux ou trois ans.
La réponse n'est pas des plus fluides,
Mais j'en perçois ne serait-ce qu'une esquisse de réponse :
Non.
Ma vie a changée, radicalement.
Peuplée de bonnes et de mauvaises rencontres, passages, partis et tendances,
J'ai appris à vivre avec ces nouveaux regards,
Ne sachant jamais vraiment ce qu'on susurre sur toi derrière la prochaine porte,
Et tentant tant bien que mal de m'en carrer.
Il y a toujours une chance,
Je la laisserai pas s'enfuir cette fois ci.
Car si bien le passé resurgit le soir au fond des draps,
Depuis cinq mois c'est de mon présent qu'il faut que je m'occupe.
Aujourd'hui on sait, toi et moi,
Que le scénario ne se reproduira pas.
Et c'est ça qui, quand je me lève le matin, bave au coin de la bouche, bite au garde-à-vous et suant mon vin,
Me rend heureux.
Heureux aussi, de recoucher pour la première fois sur cette page depuis des lustres, quelques réelles notes d'espoir,
Cristalline mélodie de la vie.
Alors qui suis-je dans toute ce clafouti ?
J'en suis un,
Un de ces chics types qui referme les plaies des princesses des autres,
Sans concessions.
Qui les aiment, mes princesses du passé, sans concession et réciproquement.
Braves gars qui s'évertuent à refermer des plaies béantes, suintant de larmes et de douleur,
Puis de leur promettre Monts et Merveilles à travers le pays,
Pour oublier sûrement, les combler ensuite, les chérir enfin.
Des chics types, tout simplement.
Alors, mélancolique, j'me remémore nos rires,
Parfois j'les mêle tous dans une bouillie mentale assourdissante mais pas moins chaleureuse.
J'aime beaucoup nous entendre rire au fond de ma tête, tous les quatre en même temps,
Bien que vraisemblablement cette situation n'aura jamais corps.
Sûrement que beaucoup y trouveraient encore un mélange de glauque et de malsain insalubre,
Moi pas, vraiment pas.
Je fouille toujours ces quelques souvenirs,
Qui fidèles au temps qui passe et à l'alcool qui coule,
Disparaissent peu à peu.
Il m'arrive de sentir un peu de tristesse poindre quand je comprends ce que je n'ai su leur apporter,
Et que je ne leur apporterai jamais plus.
Alors je pense à ces mecs, qu'ont de l'or entre les mains,
Et qui savent quoi en faire, eux.
Et ça me remet le sourire, sans enlever de mes lèvres ce petit goût d'inachevé qui ne me quittera sûrement jamais.
Je me suis longtemps demandé si je reviendrai dans le passé si on m'en donnait l'occasion,
De six mois, un, deux ou trois ans.
La réponse n'est pas des plus fluides,
Mais j'en perçois ne serait-ce qu'une esquisse de réponse :
Non.
Ma vie a changée, radicalement.
Peuplée de bonnes et de mauvaises rencontres, passages, partis et tendances,
J'ai appris à vivre avec ces nouveaux regards,
Ne sachant jamais vraiment ce qu'on susurre sur toi derrière la prochaine porte,
Et tentant tant bien que mal de m'en carrer.
Il y a toujours une chance,
Je la laisserai pas s'enfuir cette fois ci.
Car si bien le passé resurgit le soir au fond des draps,
Depuis cinq mois c'est de mon présent qu'il faut que je m'occupe.
Aujourd'hui on sait, toi et moi,
Que le scénario ne se reproduira pas.
Et c'est ça qui, quand je me lève le matin, bave au coin de la bouche, bite au garde-à-vous et suant mon vin,
Me rend heureux.
Heureux aussi, de recoucher pour la première fois sur cette page depuis des lustres, quelques réelles notes d'espoir,
Cristalline mélodie de la vie.
Alors qui suis-je dans toute ce clafouti ?
J'en suis un,
Un de ces chics types qui referme les plaies des princesses des autres,
Sans concessions.