cyriel

* Je devais écrire mille choses pour zéro personne,

J'ai finallement écrit zéro chose pour tout le monde,

Plus simple...

¤

Petit blog, si tu parlais, tu m'engueulerais bien fort,

Pour tous ces mots dont je ne te gratifie plus,

Ou te réjouirai-tu ?

Seulement vois-tu, Ducon,

Ecrire ( et ce même avec des fautes), n'est pas l'affaire d'une réflexion, non

Hormis dans le cadre de la création d'une critique, écrire est un acte du moment,

On couche les premiers mots, les autres suivent,

Ce qui crée la magie d'un texte,

Ce n'est pas l'intense réflexion qui précède sa naissance,

Non,

C'est la formidable improvisation dont il est constitué.

¤

Regarde je suis revenu te voir pour me flageller des deux critiques que je n'ai pas faites (meeting de Ségolène Royal et "Odette Toulemonde" (le premier était lent, faux et sentai le plastique fondu, le second était enchanteur, étrange, loufoque, drôle, exquis)

Et j'en suis là à t'expliquer comment naissent les articles que tu héberges.

La vie est...

"-..folle !

-Tu m'emmerdes...

-Tu m'arraches les mots de la bouche"

¤

Vois-tu, Blog, présentement je me fous qu'il y ai trois fautes par mots ou que personne ne te lise ou que je ne soit pas capable de faire des belles photos ou que je sois un petit ami invivable ou que je consacre plus de temps à mon PC qu'à mes potes ou que j'ai pas lu les livres sensés me faire pondre une dissert ou que cette merdeuse ne sache pas ce qu'elle veut ou que personne ne se rende compte que ch'uis allé chez le coiffeur aujourd'hui,

Solennellement Blog,

J'm'en broute, mais Royalement, comme les Bouftous.

¤

La magie...

Celle qui nous maintiens en vie...

Sisi !

¤

Je laisse tomber les mises en page, c'est beaucoup de temps pour pas grand chose.

Traite moi encore de lunatique, et je t'assure que je t'enterre vivante après t'avoir défèqué sur le nombril.

¤

Bien à vous, je suis content d'avoir déversé un peu de ce subtil mélange de haine et de joie,

Je pars à Paris dans 28H, si y'a des photos et des souvenirs, p'tet bien que j'en ferai quelques chose.

P'tet bien...

["-J'vais remplir mon cendrier
-Il en a de la chance..."]

* Flemme-je ou prends-je le temps ?

Je prends, assurément !

¤

Qu'est-ce ?

"May B" de Maguy Marin

Spectacle de danse, mélange de genres...

Un peu lent à démarrer, musique trop forte...

Voilà pour le moins, çaaa c'est faaait, direction le plus...

¤

Quand le rideau s'ouvre, ce sont dix zombies qui s'éveillent,

May B est une plage, tantôt calme de solitude, tantôt agitée de tempêtes auditive,

Le sable se fait au début discret, au cours de la pièce, le spectateur apprends à reconnaitre chacun de ses acteurs, chaque marionnette devient un quelqu'un, une vague, qui fait un pas, tombe puis se ratrappe de l'autre pied, trois pas en avant, équilibre rétabli, la vague s'est brisée, elle reprendra quelques minutes plus tard...

Y'a le zen de Zaour, l'embonpoint d'Obelix, la taille de Laura et les chicos de Joey Star,

L'oeil cherche chacun, les perles jaunes s'étalent...

¤

Entre onomatopées, cris et gémissements,

Le sable envahit la scène,

Le spectateur se sent serein, quiet, ému,

L'heure tourne, les protagonnistes, sans mots dire, évoluent à petit pas,

C'est beau, tout simplement...

¤

 Clins d'oeil à Beckett, évidemment [En attendant Godot], thématiques de la découverte sexuelle et surtout, surtout,

De la solitude...

Un à un, ils y goûteront, comme chacun de nous un jour [passé, futur, les deux],

Et ceci parfaitement mimé et exprimé,

Juste magnifique...

J'eusse été un cheveux émotif, la p'tite larme aurait peut-être coulé sur ma joue mal rasée,

Il n'en est rien, c'est juste formidable, ce bien-être.

¤

Je me flagelle de n'avoir pas prit note au fur et à mesure, car il y a tant à dire ce soir,

Je le ferait la prochaine fois, me promet-je...

Cause, court, tombe, meurt ...

¤

J'aurais aimé faire beaucoup mieux, parfois de tout son être on reste incapable par le mot d'exprimer le sentiment,

Car le mot est un jeu, le mot est un rien, juste un peu d'encre,

Trop de gens l'oublient,

Et c'est bien dommage...

May B le prouve se soir *

[Bravo à vous dix]

* Assurément, je prends un fort plaisir à subir cette altération de la réalité.

Tout flotte...

Tout roule...

Tout va...

Tout ça...

¤

Le monde est petit, mais là je vous apprend rien...

 Il s'avère quand même que la Maman  de Totoche était adolescente une amie de ma tante, par conséquent de mon père,

Et que le Papa de Totoche était en cours avec un de mes oncles...

(Joyeux anniversaire)

Il s'avère également qu'on peut jouer au Jungle Speed avec des adultes,

Et que les rares fois ou j'y joue,

J'y prends un plaisir orgasmique !

Et ce ne serait pas le cas sans les quelques verres précédent je pense.

¤

Le Jungle Speed créé un contact,

Un contact sauvage,

Brutal,

Et doux en même temps...

Tu te bat avec celui qui a la même forme, la même couleur,

Tu mords, griffes, serres...

Tu l'attires à toi (ou vice versa)...

Vos grammes se mélangent...

...

Ihih c'est quoi ce développement bidon ?

¤

Je vais mieux, vous mourrirez j'en suis persuadé,

D'un traumatisme cranien,

Dû au saut de joie que vous avez fait,

En apprenant cela,

Vous vous êtes mangé le plafond,

Pas de bol, les gens meurent bêtement des fois...

[Moi je veux pas mourir avant d'avoir testé les champignons...] *