Mardi 17 novembre 2009 à 23:51

"Et de l'autre côté de la rue, la petite fille pleure encore."

C'est sûr que douze + treize mots et un smiley en deux mois,
Cela s'appelle n'être plus que l'ombre littéraire de soi-même.

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Dimanche 22 novembre 2009, départ vers la réflexion, la recherche des mots égarés et l'isolement sensoriel.

Lundi 28 septembre 2009 à 18:37

Puisque c'est comme ça je vais me battre,
Et ça va chier bordel ! =D

Dimanche 13 septembre 2009 à 13:28

" - Quel genre de connard de mec ferait pleurer son ex, par sa simple présence ?
- Le genre de mec qu'on aime"

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Tant que je n'écris pas, c'est vraisemblablement que je vais bien.

Mardi 28 juillet 2009 à 23:20

J'disparais un mois,
Direction la vie.
Peu inspiré en ce moment, sûrement bien trop heureux pour cracher sur tout ce qui bouge !

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"Mode Vacances"

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"Mode Boulot"

Quelqu'un va payer pour ça !

Allez à dans un mois, bande de sodomites que j'aime =)

Mercredi 10 juin 2009 à 0:56

"Est-ce que t'es méchant ?"

J'arrive au taf, et y'a cette petite fille qui me regarde,
Je fais le double de sa taille, suis mal rasé,
Mes cheveux gras pendent sur mes épaules et j'empeste le tabac.
Cette question, on me l'a posée plusieurs fois dans l'année, au gré de mes remplacements,
Mais elle, toute seule devant moi, qui me la pose du haut de ses huit ans,
Ses yeux bleus d'amoureux plongés dans mes yeux marrons de cochon,
Ce jour là,
Elle m'a transpercé.

J'suis resté sur le cul bien que toujours debout,
Elle me fixait, sans animosité, sans aprioris,
Juste curieuse. [...

J'aurais voulu m'agenouiller devant elle et sans détourner le regard, lui souffler :

"Tu sais,dehors c'est bourré de gens,
De gens bourrés.
Tu ne peux pas savoir comme chacun d'eux est unique, sensible, blessé,
Dangereux.
Tu ne peux pas savoir comme chacun d'eux a de bonnes raisons de crier à la cantonade comme je peux briser,
Décrépir ou annihiler l'espoir, la joie, les envies,
Comme je suis méchant.
Non tu ne peux pas savoir, et c'est là une belle chance que t'as,
De ne pas être l'une d'entre elles.
Les gens dehors aveuglés par la rumeur, les cris de douleur,
Les fausses images et les mirages,
Les grands, les autres,
Te diraient de te méfier, d'ici à ce qui se dise dans les faux-bourgs que je m'adonne à la pédophilie.
Tu vois dehors, ça dégueule, ça crache, ça meurt,
Dehors ça a peur, et c'est pas très futé d'une rue à l'autre,
D'un bruit de pas à un bruit de couloir.
Dehors ça ne sait pas comme il est dur de remonter la pente quand une majorité se trompe à ton compte,
Se complait à croire en l'horreur de tes actes dictée par quelques bouches tremblantes à l'idée que tu pourrais être juste derrière eux et les entendre,
Dehors, c'est toi contre les autres,
Dehors c'est moche,
Trop moche pour qu'on y voit encore les efforts, les envies de changement, les besoins de savoir,
Que dans la spirale de haine qui s'instaure parfois contre ton prochain peut subsister des lamelles de bonne volonté.
Dehors ça pue, et moi quand je rentre ici, que je te regarde,
Je me lave, parce que je te vois, et je sais que tu ne pourras me juger qu'à ma propension à bien te faire faire tes devoirs ce soir,
A t'entendre si t'as besoin d'une feuille, de savoir combien font 9x7, ou si "chaleur" prend un "e" à la fin.
Je te regarde, toi pure, et je vois mon amoureuse - tu as son regard, ce regard qui veut savoir si on va s'en sortir,
Un jour ou l'autre, en dépit des promesses de l'ombre alcoolisée,
Si je ne te punirai pas ce soir alors que tu n'as pas ta trousse -
Et j'ai envie de pleurer, parce que ce que je lis dans tes yeux,
Ceux que j'ai connu ces dix-neuf dernières années, ils ne peuvent plus me l'apporter, salis par une maturité qu'ils se targuent de maîtriser"

"Mais alors, t'es méchant ou pas ?

Non ma puce, je ne suis pas méchant,
Et tu ne sauras jamais à quel point oser me parler avec franchise yeux dans les yeux, sans ciller,
Oser sous-entendre que je n'ai pas ma place en face de toi si je l'étais, sans préalablement le chuchoter à tes copines,
Dans la même ignorance que tous les autres,
Sans, avant de m'avoir clairement demandé, juste toi devant moi, si c'était le cas ;
Tu ne sauras jamais à quel point ce regard d'innocence que tu m'apportes,
Me libère.

Dehors, il n'y a plus d'innocents."

La gamine aurait hoché la tête, serait retournée jouer à la marelle,
Les devoirs auraient été parfaitement exécutés, parce qu'elle était douée,
Sa mère serait venue la chercher dix minutes avant la fin de l'étude,
Et au moment de franchir la porte, j'aurais susurré à son oreille,
Merci.
Arrivée chez elle, elle aurait juste déclaré,
Aujourd'hui Maman, j'ai rencontré un type bien, pourtant il faisait un peu peur.

...] J'ai juste répondu :

"Non je ne suis pas méchant,
Tu as de très jolis yeux tu sais,
Je m'appelle Sullian,

Et toi, qui es-tu ?"

 

Vendredi 29 mai 2009 à 1:26

Parfois avant de m'endormir, je pense à ces gonzes qui sont à leurs côtés,
Qui les aiment, mes princesses du passé, sans concession et réciproquement.
Braves gars qui s'évertuent à refermer des plaies béantes, suintant de larmes et de douleur,
Puis de leur promettre Monts et Merveilles à travers le pays,
Pour oublier sûrement, les combler ensuite, les chérir enfin.
Des chics types, tout simplement.

Alors, mélancolique, j'me remémore nos rires,
Parfois j'les mêle tous dans une bouillie mentale assourdissante mais pas moins chaleureuse.
J'aime beaucoup nous entendre rire au fond de ma tête, tous les quatre en même temps,
Bien que vraisemblablement cette situation n'aura jamais corps.
Sûrement que beaucoup y trouveraient encore un mélange de glauque et de malsain insalubre,
Moi pas, vraiment pas.

Je fouille toujours ces quelques souvenirs,
Qui fidèles au temps qui passe et à l'alcool qui coule,
Disparaissent peu à peu.
Il m'arrive de sentir un peu de tristesse poindre quand je comprends ce que je n'ai su leur apporter,
Et que je ne leur apporterai jamais plus.
Alors je pense à ces mecs, qu'ont de l'or entre les mains,
Et qui savent quoi en faire, eux.
Et ça me remet le sourire, sans enlever de mes lèvres ce petit goût d'inachevé qui ne me quittera sûrement jamais.

Je me suis longtemps demandé si je reviendrai dans le passé si on m'en donnait l'occasion,
De six mois, un, deux ou trois ans.
La réponse n'est pas des plus fluides,
Mais j'en perçois ne serait-ce qu'une esquisse de réponse :
Non.

Ma vie a changée, radicalement.
Peuplée de bonnes et de mauvaises rencontres, passages, partis et tendances,
J'ai appris à vivre avec ces nouveaux regards,
Ne sachant jamais vraiment ce qu'on susurre sur toi derrière la prochaine porte,
Et tentant tant bien que mal de m'en carrer.
Il y a toujours une chance,
Je la laisserai pas s'enfuir cette fois ci.
Car si bien le passé resurgit le soir au fond des draps,
Depuis cinq mois c'est de mon présent qu'il faut que je m'occupe.
Aujourd'hui on sait, toi et moi,
Que le scénario ne se reproduira pas.
Et c'est ça qui, quand je me lève le matin, bave au coin de la bouche, bite au garde-à-vous et suant mon vin,
Me rend heureux.

Heureux aussi, de recoucher pour la première fois sur cette page depuis des lustres, quelques réelles notes d'espoir,
Cristalline mélodie de la vie.

Alors qui suis-je dans toute ce clafouti ?

J'en suis un,
Un de ces chics types qui referme les plaies des princesses des autres,

Sans concessions.



 

Lundi 25 mai 2009 à 18:37

Ça commence par un regard.
Ou un effleurement. Une poignée de main ou un baiser  sur la joue qui eussent dû être ordinaires, mais où le corps se liquéfia. Soudain flotte dans l’air une fabuleuse odeur de tempête hormonale. Dans l’étourdissement du désir, j’en ferme les yeux. Bien sûr je pourrais essayer de l’oublier. Mais je sais ce qu’il en sera. Et déjà, la nostalgie me prend, à la pensée de toutes ces heures de rêves lancinants qui m’attendent. C’est alors que souvent je prends ta main et que sous l’influence de quelque rosé bu sous quelque romantique tonnelle, tu me souris. Nos vêtements embaumant le tabac s’écroulent au sol, je crois que nous sommes heureux. Tes caresses. La jouissance. Et tes doutes que tu murmures alors que chacun de mes souffles devrait t’apporter réponse. On s’éloigne, il fait si chaud. Je n’ose encore lâcher ton bras, je m’endors, blottie contre ton corps, je n’ai plus peur de rien.
Or, et cela de toute éternité après la nuit, vient le matin.
Dimanches d’aujourd’hui, dimanches de toujours,
que je voudrais perpétuellement constellés de petites taches de foutre.

« -Tu penses que ça va durer, nous deux ?
-J’espère »

Dans x temps, il s'peut que les lamelles de mes semelles se déconnectent et que tu les prennes, sur la gueule.  Je t’aime.
 

Mercredi 13 mai 2009 à 16:58

L'orage a éclaté en pleine rue,
Au deuxième grondement, la pluie a apporté cette petite senteur familière,
A trempé mes cheveux et mes idées.


Le goût de l'amertume.

*

Quelques heures plus tard, dans le noir,
Les mots tranchent à l'oral, effet miroir des écris.
Je saute alors allègrement de déceptions en déceptions,
Et il est paradoxal qu'un seul instant on eut pu imaginer leur source il y a de ça une semaine.
Pire encore que ces croissantes déceptions,
L'envie de - te - vomir,

Dégoût.

Il va maintenant être l'heure de faire un choix,
Sachant, et oui c'est encore une fatalité derechef,
Que la conclusion se perpétuera,
Que le méchant sera toujours le même.
Quoiqu'il pense, quoiqu'il dise,
Quoiqu'il fasse.

Peur de l'alcool dis-tu ?
Il existe d'autres moyens d'être saoul,
A tel point même que cette colère ne déchaîne plus les mots, mais les confond, paroxysme,


Ivre de rage.

Lundi 20 avril 2009 à 23:10

Lancer des fleurs à la gueule des gens,
C'est replanter son jardin ?

http://cyriel.cowblog.fr/images/P1050796.jpg"La bite à Suly"

Jeudi 19 mars 2009 à 21:12

Juste pour un jour,
S'octroyer 24H pour ne plus penser,
Ne plus réfléchir,
Philosopher sur la folie des foules, allongés dans le sable, à 2H du mat',
Se gorger de soleil,
Et de quiétude.
Putain que ça fait du bien.

Allez hop, j'prends congé,
Vacances émotionnelles,
En compagnie de ceux qui sont restés.

http://cyriel.cowblog.fr/images/P1050767.jpg"On va s'acheter des bonbons ?"

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